Quelles que soient les raisons qui vous poussent à vouloir nous contacter (et on ne doute pas qu'il y en ait; par exemple: vous plaindre parce que nos topos de grimpe et nos tutoriels de bricolages divers sont insuffisamment détaillés. Elle est bonne celle-là! Ils sont peu détaillés parce qu'on les fait avec la quantité d'information dont on dispose. Et on a tendance à faire les choses moitié à l'intuition, moitié au feeling... et moitié en mode essai-erreur!), vous devriez pouvoir le faire facilement depuis n'importe où. Si vous voulez des infos, des tuyaux, si vous pensez qu'on peut répondre à une question que vous vous posez, si un post vous a intéressés ou au contraire provoqué une crise d'urticaire et de convulsions... dites-le nous! Voici donc quelques suggestions pour le faire avec style, avec peu de ressources technologiques voire avec de bonnes chances de succès.
À utiliser librement en fonction de vos besoins et de vos possibilités, donc:
- les messages de fumée: ils sont utilisés depuis la nuit des temps et on considère (pas nous, hein, "les experts") qu'ils furent le premier système de communication à distance. Ils auraient permis aux postes de contrôle de la grande muraille de Chine de faire passer des messages sur plus de 700 km de distance en quelques heures à peine, apprend-on sur Wikipedia. Attention aux écrans de fumée, de plus en plus fréquents dans les media et dans le paysage politique, qui interfèrent hélas trop souvent. Et puis il faudra quand même nous envoyer un sms avant pour qu'on regarde dans la bonne direction au bon moment, évidemment...
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- les jungle drums: Bernard Lavilliers nous le dit pourtant sans détours et sans équivoque dans une de ces chansons dont il a le secret et qui fleurent si bon les tropiques: "dans le langage tambour / y'a des dialectes inconnus / pour dessiner les contours / d'une cité disparue". Vous n'aimez pas Lavilliers? Nous, oui! Et puis il s'agit d'une méthode à l'efficacité reconnue, quoique d'une portée réduite: le dialecte est inconnu et la cité, de toutes façons, disparue! Retournez à la case départ, ne touchez pas 20.000 francs et écoutez plutôt Emiliana...
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- le langage sifflé des bergers d'Aas: s'il est idéal pour communiquer d'un versant à l'autre de la vallée d'Ossau, au fin fond du Béarn natal de Futuna - pour prévenir qu'une brebis a agnelé ou rappeler à un pâtre occupé à parer des onglons que l'heure de l'apéro a sonné -, il s'avère qu'il est (hélas!) éteint depuis les années 60 (du siècle dernier). Plus personne ne sait le siffler et encore moins le dessiffrer (pardon, le déchiffler). Et nous ne faisons, bien évidemment, pas exception à la règle. En conclusion (calembour inévitable), cette méthode-ci, elle passe à l'Aas...
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- le pigeon voyageur: là, rien à dire, ça marche remarquablement bien. Ce que l'on ignore souvent, en revanche, c'est que le pigeon n'est pas un coursier en scooter guidé via son smartphone. Il ne sait "que" revenir "chez lui". Ce qui n'est déjà pas si mal si l'on considère 1- la taille de son cerveau et 2- la quantité de potes ou d'inconnus rencontrés en fin de soirée et qui avaient manifestement perdu cette aptitude. Merci donc de nous adresser par courrier une boîte en carton perforée de petits trous, garnie de paille fraîche et dûment affranchie, grâce (Kelly!) à laquelle on vous fera parvenir un pigeon en retour. La bague à message est offerte.
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- le message dans une bouteille: classique des classiques. Qui n'a jamais joué à Gruissan ou Narbonne-plage à enrouler la dernière page de son cahier Passeport dans une bouteille d'Orangina à la fin des vacances d'été, avant de monter dans la 309 ou la BX de ses parents, n'a jamais été... fils d'enseignant(s). Bref. On ne compte plus ceux qui ont été secourus grâce à un message dans une bouteille. Sting lui-même est sorti de la précarité comme ça! Petite précision: ne soyez pas trop pressés et surtout, assurez-vous de la jeter (la bouteille) dans l'Ariège en amont de notre petit village: L'hospitalet-près-l'Andorre ou Mérens-les-Vals devraient faire l'affaire...
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- le commentaire au bas d'un post: si votre question a trait à un article en particulier, un jugement de valeur qui vous a dérangé (pourtant pas notre genre), un jeu de mot que vous n'avez pas compris (ou au contraire trouvé excellent, on peut toujours rêver), un bricolage dont les explications - succintes et ambiguës - vous ont laissé perplexe: c'est probablement le meilleur endroit pour nous le dire, puisqu'on les lit en principe assez régulièrement (* this invaluable comment was found on magicvalley.com).
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- les réseaux sociaux: Faut bien le reconnaître, c'est terriblement moins romantique. Mais c'est aussi tellement plus efficace! On se plaindra peut-être demain d'être trop populaires et de ne plus avoir de vie, mais on a encore un peu de marge, vraiment! Ajoutez-nous sur Facebook ou suivez-nous sur Google+ (on est plus actifs sur le premier que sur le second, mais vous nous trouverez dans les deux cas et on finira par lire votre message) en cliquant sur les icônes ci-contre. En revanche, ne nous cherchez pas sur Twitter ni sur des réseaux plus branchés, plus ados ou moins généralistes... Et méfiez-vous des contrefaçons!
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Enfin et si ce n'est pas suffisant, ou si rien d'autre n'a fonctionné, il y a toujours le bon vieil email: untraveling "at" gmail "dot" com. On vous fait confiance (??) pour ne pas nous noyer sous les spams. D'ailleurs, on n'est intéressés ni par la Canadian Pharmacy, ni par les booty-calls tout près de chez nous, ni par l'héritage du banquier veuf du Nigeria dont tous les actionnaires étaient dans le même avion qui s'est écrasé sur la frontière togolaise. Voilà! À bientôt donc pour de nouvelles aventures...
Et les lettres alors?
ReplyDeleteles bonnes vieilles lettres analogiques avec une enveloppe et un timbre et tout, tu veux dire?
Deletenous, on veut bien donner une adresse postale, mais après, faut s'asseoir à son bureau avec sa plume et son encrier et nous écrire une belle lettre et nous raconter des trucs, hein... ;)