Thursday, August 12, 2021

home(t)raveling: the side projects

#5 - une SAE* sous le hangar,
pour grimper même confinés!


Ça faisait longtemps que Futuna en rêvait: un rêve de gosse, ou d'ado, ou d'adulte dont le gosse intérieur lui souffle à l'oreille qu'étant gosse il aurait vraiment bien aimé et que du coup, peut-être que la sienne - de gosse - serait contente de pouvoir jouer avec, elle aussi. Bref, ça lui trottait dans la tête et le hangar s'y prêtait quand même vraiment bien.

le hangar avant, avec tout son bordel entassé sa matériauthèque bien rangée ; le tri sélectif, brut nature ; et ô merveille, le hangar après!
Alors bon, on avait déjà récupéré des panneaux d'une structure montée dans son garage par un grimpeur acharné, puis démontée pour cause de déménagement. On avait aussi méticuleusement trié, conservé et entreposé toutes les pièces de charpente démontées de "l'étable" (la ruine démolie ici) et de "la grange" (mais non! pas celle-là! celle-ci!) pour les réutiliser dans ce type de "petits" projets "rigolos". Enfin, d'adorables Brits et néanmoins amis, membres intrépides de l'incontournable Ariège Climbing Team - Sir S. and Lady D. pour ne pas les nommer - nous avaient légué (moyennant un modeste don à une ONG de notre choix) deux cartons de prises** à peine utilisées. Il ne manquait qu'une bonne dose d'énergie, un créneau dans l'agenda-chantier et un prétexte valable pour ne pas culpabiliser de se consacrer à un truc aussi peu indispensable! Les planètes se sont finalement alignées pendant plusieurs mois de ce printemps-été 2021: déconfinés, décomplexés et décontractés.

L'auteur de ce blog étant incapable de le tenir à jour, il (alias moi, aka Futuna) se bornera
à vous livrer ici les étapes en images et dans les grandes lignes. Et c'est déjà pas si mal!


1- début avril à début mai: la mezzanine:
Pour servir de base à la SAE et de cachette-cabane-recoin à jeux ; des poutres de récup' maçonnées entre les murs en pierre et le pilier en brique, sur une grosse panne double ; un sol en OSB3 de 22mm et quelques bétonnières de mortier de chaux pour reboucher, puis enduire et lisser les murs - pour l'instant, juste la "petite" zone intérieure. On verra plus tard pour le reste du hangar, c'est promis (courant 2022?).

quelques trous + un peu de planches + un zeste d'étais = beaucoup de coffrage pour fixer la double panne et poser les 5 lambourdes dessus.
la double panne en place, la vérif' du niveau pour les lambourdes ; le sol d'OSB avec au fond le cadre qui ferme la trémie pour l'échelle de meunier.
la mezzanine vue d'en haut ; la trémie et le mur rebouché ; la rembarde provisoire ; et le bardage définitif: volige recyclée et huile de lin.

2- début mai à début juin: le petit pan de séparation:
Pour fermer le coin repas sous la mezzanine et avoir un "vrai" pan déversant (à 15º environ). Une poutre de plus à 50cm du sol et une structure de garnissage en tasseaux. Toute la difficulté subtilité du truc consistait à exploiter au maximum les coupes déjà existantes dans les panneaux pour créer le moins de chutes possibles, donc essayer d'adapter formes et dimensions aux côtes dont on disposait. Casse-tête garanti mais sans ça, on aurait moins rigolé!

la poutre basse du pan ; le cadre en chevrons à moitié monté, la suite à gauche et le mur enduit à droite ; le tout vu de plus loin, en situation.

3- mi-juin à mi-juillet: cloison mezzanine et premier caisson:
Pour monter au-dessus du pan et fermer la mezzanine, avec une fenêtre d'accès ; mais aussi pour contreventer le premier caisson et son dévers. À ce stade, on a décidé de doubler tous les chevrons du toit qui recevraient la structure, pour ne pas charger la charpente et pour avoir plus de points pour fixer les panneaux. On a donc moisé chaque chevron avec son double, également fixé "en bas" (sur la sablière) et "en haut" (sur la faîtière).
Pour reprendre la poussée du pan, on a créé un premier caisson vertical puis déversant sous le toit. Là aussi, il a fallu utiliser au maximum les morceaux existants avec un minimum de recoupes. Et bâtir une structure porteuse en bois appuyée sur et fixée dans le mur en pierre, puis reprise sur la sablière et sur les chevrons de la charpente... Ouf!

le pan fini, le dessus en cours et un chevron presque calé ; le cadre du premier caisson et son petit dévers ; déjà les premières prises (pour tester)!

4- mi-juillet à début août: les deux caissons suivants:
Avec un autre module déversant pour les plus grands et un module en dalle positive pour les plus jeunes. Le tout construit sur une structure auto-portante en poutres et chevrons contreventés et connectés horizontalement tous les 50cm environ, pour pouvoir visser les panneaux régulièrement - histoire que tout ça tienne! Les dévers répartissent les poussées vers la charpente (enfin on espère) et sont fixés entre eux jusqu'en haut. L'OSB3 de 22mm est agréé comme élément structural pour la construction en ossature bois et joue donc aussi son rôle dans la tenue du bidule...

la structure du second caisson ; le deuxième dévers et déjà la dalle montée et presque finie ; puis le toit qui avance et la fenêtre quasi-terminée ;
gros plan sur la zone enfants avec les prises animaux super mignonnes et colorées de chez Eclipse** ; vue d'ensemble au stade finitions.

5- depuis: les infinies finitions toujours pas finies:
Enfin, on a essayé d'exploiter les dernières chutes pour fignoler des toits et que ça ait l'air fait exprès (hum hum...). Puis avec les chutes de chutes, on veut faire 2 ou 3 petits volumes pour ajouter de la variété. On a prévu d'habiller une bonne partie de la colonne centrale (un yaka fokon dans les règles de l'art...) et de poser au-dessus un pan Güllich. On a aussi remplacé la barre-de-traction/support-de-balançoire-en-noisetier-un-peu-trop-souple par une jolie poutre bien robuste et assez haute pour y fraiser une hangboard ET y remettre la balançoire (donnez-moi 3 semaines!). Et enfin, il faudra gratter et enduire l'intérieur de la mezzanine pour lui refaire une beauté, lui faire une échelle de meunier (les limons sont déjà en attente, yapuka!), puis on sera obligés d'aller poser des queues de cochon tout en haut pour prolonger le machin avec une section cirque: corde, trapèze, tissus... On verra le moment velu euh pardon, venu!


Et voilà pour ce printemps-été 2021! Comme disait feu Bobby Lapointe: c'est beaucoup, ce n'est pas trop.
Mais si on considère qu'on a aussi: chacun un boulot, une vie de famille, des vélléités de vie sociale ET qu'en parallèle, il nous faut bien avancer aussi le "vrai" projet "sérieux" de notre chantier, à savoir la buanderie (le post arrive bientôt et il suffira un jour prochain de cliquer ici!), vous conviendrez - ou pas? - que c'est pas si mal.
On mettra à jour la dernière rubrique quand ça aura un peu avancé...


En tout cas nous,
on est très contents
et on vous invite à venir 
vous dégourdir
les doigts de pieds
et les avant-bras!
À bientôt...
W. T. & F.


_________________________________



* SAE: Structure Artificielle d'Escalade. Un pan, un mur, un bloc, un boulder, quoi. you can call it what you want...


** Seul achat du projet, à part un peu de visserie incontournable: on a acheté chez Eclipse quelques prises supplémentaires, un relais et des prises pour enfants série "animaux". Entreprise espagnole, prises fabrication maison de très bonne qualité, belles couleurs, bon grip, formes et préhensions confortables, super tarifs, livraison rapide et soignée... Bref ,on n'a que du bien à en dire!


Friday, March 12, 2021

home(t)raveling 4.0: semana 192

el equipo D (con D de Derrumbe,
Destrucción y Desahogo)


Hacia finales del pasado verano, nuestro fantástico equipo A (con A de Albañiles) vino a destruir la ruina del establo, dejando en su lugar una bonita, amplia y soleada terraza con vistas al monte. Pueden (re)descubrir los detalles de esta gran aventura en tres capítulos aquí, aquí y aquí. ¡Toma!
ruina ruinosa busca equipo De-moledor para ¿echar polvo?

A continuación, vino un equipo B (con B de "y qué tal trabajan estos? Bueeeeeno...") para realizar la impermeabilización de dicha terraza, con bajantes y colectores de agua de lluvia y aglunos que otros acabados. El correspondiente post aún no está escrito, pero publicaremos noticias en cuanto podamos... El equipo C (con C de "Che Wallis, y estos ¿quiénes son?") por suerte nunca apareció ya que se desconocían tanto sus intenciones como su papel en el proyecto. Y finalmente, entramos nosotros en juego después de meses rascándonos los hue dejando trabajar a los profesionales (mentira: también estuvimos haciendo cosas mientras tanto, como descubrirán pronto). Nosotros eramos el equipo D, con D de Derrumbe, de Destrozo y de Destrucción! Teniendo la "casa" habitable y más o menos acabada ya, y con el establo convertido en terraza antes de haberse caído al suelo, tan solo nos queda por ocuparnos de la gran ruina de la "grange". No tenemos energía ni presupuesto para gestionar esta parte ahora, pero siempre se puede ir vaciando y saneando. Entonces, decidimos este otoño de sacar toda la mier todo lo que queda de paredes, suelos y vigas. Una operación de limpiado al vacío para ganar paz, tranquilidad y calidad de sueño: con esta intervención, tendremos sanada y estabilizada la última zona y el último trozo gordo del proyecto. Por lo menos, dejarlo todo vacío y en orden... pa' luego pensar y construir una segunda vivienda. La de la jubilación? Ja ja.. Buhuhuuu! :'(

debajo del hieso, un entramado que parece medieval... bueno, tampoco nos pasemos. 
Resumiendo: a finales de julio terminamos de quitar el suelo de la planta 2, en setiembre un Futuna con cuerda y harnés quitó todas las vigas y en noviembre dimos los primeros mazasos en las paredes de la planta 1. Se trataba de un hermosísimo entramado de madera rellenado con piedra y mortero de cal. Un siglo o dos o más. Todo un crimen pero también, mucho peso aguantado por una capa espesa y super enganchada de hieso viejo. Muy natural, eso sí. Sano y bastante fácil de separar para su reciclaje. Con cubos y polea, fuimos sacando y bajando el mortero - la única parte que llevamos a la déchèterie para su eliminación (el mortero de cal es inerto y se puede utilizar como relleno en construcción y terraplenes). La piedra se quedó aquí: un material reutilizable ad aeternam para futuros proyectos, a coste 0 y km 0, sin producir CO2 ni resíduos: ¡el santo Grial de la eco-construcción! También nos quedamos toda la madera aquí: por un lado piezas que podrán ser reutilizadas para construcción y proyectos varios ; por el otro, todo lo demás que se recorta para quemar en la estufa y calentar la casa.

 He aquí una secuencia fotográfica que habla más que mil palabras, o eso esperamos:

separación de materiales para reciclar: piedra y madera pa' reaprovechar ; hermosas paredes de entramado y cubos pesaos de mortero pa' tirar.
Muy bien. Llegados a este punto, eran principios de enero. Habíamos reservado ya nuestro equipo A favorito para que volvieran y sustituyeran este suelo de vigas y parquet de la primera planta (bueno, medio parquet solo: la mitad de vigas ya no tenían na' encima) por un plancher de hormigón armado. Eso que en francés llaman hourdis béton: una estructura nada romántica, pero que le daría solidez y cohesión al conjunto de paredes viejas de esta casa vieja. Sin presupuesto para que hagan ellos la destrucción y evacuación de resíduos al vertedero local, pactamos que nosotros lo dejaríamos todo listo: vacío y limpio, para su intervención. Ellos habían dicho que vale, de acuerdo, y nos habían reservado la primera mitad de febrero para hacer el trabajo. Primera mitad de febrero. Nos quedaba un mes. Un mes. 

- emoticono de terror al estilo Grito de Munch -

Y más imágenes del curro que nos pegamos entonces los dos, Wallis y un servidor, en los siguientes quince días:

1º más destrucción, más piedras, más cubos, más madera vieja y... ¡más dolores de espalda!
2º el cuartito ya no está, la viga grande tampoco. Ahora "solo" queda la pared grande de en medio, cuando el suelo solo está a medias.
3º la pared grande de en medio colaboró todo lo que pudo hasta que, luego, se fue sin más (y sin aviso previo) ; nadie resultó herido de milagro.
Durante todo este tiempo, la casa se portó muy bien y nos trató mejor: bajamos (con la ayuda providencial de A. y G.) una viga de 7 metros hasta el suelo ; tumbamos unos 32 metros cuadrados de pared al suelo, subidos en unas escaleritas de m---, en equilibrio encima de un parquet muy, pero que muy precario ; tiramos cantidad de piedras y piezas de madera por la ventana... Todo esto sin el más mínimo problema ni accidente. Tan solo pasamos un buen susto cuando el último tramo de pared (ver fotos 2 y 3 aquí encima) se vino para abajo de un mazazo para otro, mientras Futuna lo golpeaba desde un panel de aglomerado colocado sobre las vigas del "mal lado" (entender, esta placa de m--- que se aprecia en las mismas fotos 2 y 3). Otro emoticono de terror al estilo Grito de Munch: aaaaaaah!

Pero resulta que el 21 de enero a la tarde, la cosa se veía así (y nosotros nos abrazamos muy fuerte y un buen rato):

Misión (casi) cumplida: apreciarán el espacio dejado por todo lo que quitamos y ya no está ocupando sitio aquí en medio ;)
Sacar lo que quedaba de suelo podrido y carcomido fue fácil. Una formalidad. Extraer todas estas últimas vigas no tanto, pero con la energía y la alegría de quien ve ya el final, pues fue cuestión de una semana más, aprovechando cada rato fuera del horario laboral (claro: a todas estas, seguimos con un curro cada uno, una hijita encantadora y las mil cositas de la vida cotidiana). Aprovechando también el miércoles - nuestro día "libre" - para evacuar cosas al vertedero con un pequeño camión bolquete de alquiler... Aquí conviene hablar en plata*: los paletas nos pedían 3.500 euros para derrumbar todo esto y evacuarlo al vertedero (como profesionales, tienen que pagar cada tonelada que dejan allí ; los particulares, no). No teníamos este dinero, así que lo hicimos nosotros. Tardamos 3 miércoles con el camioncito de alquiler, 3 viajes al vertedero cada vez y alrededor de 1 tonelada de carga por viaje. Guardamos los tickets de la báscula del vertedero de tan orgullosos que nos sentíamos: aun quedándonos acá las piedras y la mayoría de la madera, ¡casi 9 toneladas de m--- sacamos y evacuamos entre los dos! Y el 31 de enero, finalmente:

la grange, aka "la ruina", aka "nuestra futura casa de dentro de 15 años", vacía ya de una vez: a que sembla una catedral (sin los vitrales, claro).
Cinco días después, un viernes al mediodía, llegó el equipo A a descargar e instalar su material. Estuvieron un par de semanas preparando y armando todo: anclajes periféricos, viguetas de hormigón armado, puntales... Luego vinieron la hormigonera y la bomba. Y en menos tiempo del que tardo en escribir y maquetar un post de este blog, ya se habián ido todos. A mediados de marzo, el plancher estaba seco y sólido. Regresaron tres o cuatro días más para desmontar todos los puntales, sacar el encofrado de un pilar que les encargamos para la entrada de la cercha, así como para picar y darle una pasada de mortero de cal al muro Este, el más fastidiado de todos (y los otros esperarán unos años).

A principios de marzo: el plancher está seco ; se ve el encofrado de la columna para la entrada de cercha ; el muro Este todavía está tal cual.
A mediados de marzo: ¡ya está todo! el muro Este está reforzado y revestido con mortero ; les presentamos por la ventana a un nuevo inquilino ; y les dejamos con vista en perspectiva de la futura planta baja de nuestra futura casa de dentro de 15 (o más bien 20) años...

El mes de enero ha sido absolutamente agotador y estamos ya en las puertas de la primavera. Así que con un trimestre de retraso, pero con todo este cachito de más (que no es poco), declaramos terminados el home(t)raveling 3.0, la temporada 2020 y prácticamente la fase I de la obra de nuestra Sagrada Familia!


Volveremos pronto
con más cositas:
la nuestra es
una larga
carrera
;-)
Besos
y abrazos,
Wallis, Futuna y Tonga


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* Hablando en plata: Alquiler de camión bolquete para 1 día: 15 euros, más seguro adicional: 8 euros. Hicimos 3 viajes por día, con el vertedero a 7 km de casa, más el trayecto del super a casa ida y vuelta: 15x3 + 4 = 49 km a 0,34 euros el km = 17 euros. Relleno de diesel = 7 litros a 1,40 = 10 euros.
Total para 1 día = 15+8+17+10 = 50 euros todo incluído. Tardamos 3 días parecidos (3 viajes cada vez) para evacuar todo ; o sea, 150 euros.
Aprovechamos esta tarea para comprar un polipasto de cadena de 1.000kg, que usamos para manejar las vigas más grandes y que tendremos para fututos proyectos. Inversión de: 49,90 euros.
Inversión total: 200 euros (y algo de dolor de espalda) vs. los 3.500 eurillos que nos presupostaron los paletas. ¡Ole nosotros!