notre R2D2 à nous, dans "l'autre" chambre en version "le calme avant la tempête". |
1- les chambres: la nôtre a un peu avancé. S'est débloquée, pour être exacts. C'est à dire qu'après presque un mois de recherches infructueuses et de coups de fils désespérants, on a fini par trouver un plaquiste pour nous faire les joints. Parce qu'alors fin juin et début juillet, le panorama quand on demande un créneau à un (bon) plaquiste en Ariège, c'est plutôt "Ah, oui, pas de problème, je vais avoir quelques journées de libres fin octobre / pendant les vacances de Toussaint / entre Noël et le réveillon / début 2019"... Et ouais: (i) les bons plaquistes, c'est comme les gynécos et les ophtalmos, il ne faut surtout pas attendre d'avoir un besoin particulier pour demander un rendez-vous.
et "la nôtre" chambre, pendant ce temps: en mode MAP sauvage (murs et plafonds), puis joint-à-bandée, enduite, redressée et prête à peindre. |
Non: faut appeler, demander un rendez-vous et faire confiance à l'univers, le temps que ça arrive, c'est sûr qu'on aura attrapé, contracté ou déclaré une bonne raison de consulter! Un ami nous disait il y a quelques années que c'était ça pour réserver une table à El Bulli, chez Ferran Adrià: "tu réserves pour 2 et ensuite tu as 3 ans pour trouver la femme/l'homme de ta vie et avoir un truc à célébrer avec elle/lui". Nous on préfère des joints de placo qu'une esphérification d'huîtres et caviar de crocus à l'azote liquide. Mais bon, c'est l'esprit... et, (ii) on est désolés mais il y a des choses qu'on préfère confier à des pros. C'est mieux fait, ça va plus vite et c'est mieux fait. En plus, on souffre moins et c'est mieux fait. Donc, pour justifier un peu le truc: on a fait les joints à bande dans la salle de bain et sur le palier, parce qu'on avait besoin de le faire pour pouvoir passer le truc violet imperméabilisant dont on vous parlait encore récemment. Et vraiment, autant certains trucs sont agréables et valorisants quand on n'y connait rien, autant ça c'est pénible, frustrant, délicat et douloureux. Donc notre providentiel électricien et ami Monsieur S. a fini par nous dénicher un plaquiste, M., qui est venu faire les 2 chambres: vite, bien et avec le sourire! L'avant-veille, on a donc fait à l'arrache les derniers rebouchages au MAP et bâti avec des briques de chaux-chanvre et du plâtre gros, les renforts de dessous de fenêtres, non sans y avoir intégré des chevrons chevillés au mur en pierre pour pouvoir y fixer les radiateurs. Résultat: on a poncé l'excellent travail de M. et on est prêts à passer une sous-couche et deux couches de peinture! En revanche, la chambre 2 a reculé, puisqu'elle est devenue dépôt-dépotoir (après le défi-défilé, voici le dépôt-dépotoir) où stocker tout ce dont on a besoin pour bosser sur le palier, dans la salle de bain et dans la chambre 1. Triste et dure réalité: la chambre d'amis passe après tout le reste. Et oui!
donc: un pied, une chu-te, un tasseau que l'on colle, un trou pon-cé, pour fair' une poi-gnée: les tabourets de bar, le banc à bûches au-ssi... |
2- les tabourets de "bar": bin lô, c'est un petit projet à part qui mériterait presque un handmade with love. On voulait des tabourets hauts pour l'ilot central de la cuisine et on ne voulait pas les acheter. En plus ceux qu'on avait vus ici et là, ils nous plaisaient pas. Ou alors y'a longtemps. Et ils étaient pas beau. Et z'étaient faits en Chine. On a donc demandé à un voisin des parents de Futuna, métallier en pré-retraite - et qui, de son propre aveu, s'emm---ait ferme dans son grand atelier presque vide - de nous souder d'après schéma assez rudimentaire, le piètement de nos deux tabourets, sur lesquels nous n'aurions "plus" qu'à poser deux assises faites par nos soins dans les chutes de chêne laminé du plan de travail de l'ilot. Et en voyant qu'il bossait vite, bien et pour pas cher, on lui a aussi demandé de nous faire la structure d'un petit banc à bûches que voici, pour fixer dans l'angle à côté et pouvoir lire ou tricoter au chaud l'hiver, un chat sur les genoux... Petit projet facile et rapide mais qui apporte un peu plus de confort à la cuisine, invite à déjeuner ou prendre l'apéro accoudés/accostés à l'ilot et nous permettra d'aborder l'hiver du bon pied!
truc violet imperméabilisant et grès cérame là où le plombier doit passer ; sous-couche partout ailleurs ; et vasque pré-posée 'pour voir'. |
un dernier p'tit effort, avec l'aide du Futuna's father, pour une sous-couche in extremis. |
3- le "après l'effort le réconfort": parce qu'on doit quand même ménager le chou et la chèvre (lequel est Wallis, laquelle Futuna? à vous de décider...), on a trouvé le moyen de prendre en juillet quelques heures de pauses qui s'imposent pour aller chercher notre dose, recharger en iode et en musique nos méditerranéennes batteries. C'est promis, on vous le racontera dans un prochain post, parce qu'il ne faut pas tout mélanger et parce qu'il faut bien en garder un peu pour demain. On vous laisse donc avec la chambre dite "la nôtre" et sa sous-couche encore fraîche, grâce à la visite et l'envie d'en découdre de notre Francis préféré - où l'on voit le placard qui un jour en sera un, la porte restaurée l'an dernier et que l'on aimerait déjà re-poncer avec un grain plus fin (on devient exigeants!? et le rebord de fenêtre refait...
Allez, c'est donc tout pour aujourd'hui.
Profitez bien de ce bel été
Bises de nous 2,
Profitez bien de ce bel été
Bises de nous 2,
W. & F.
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* Une fois n'est pas coutume: voici un post sans aucune note de bas de page et pratiquement sans digressions! Premier constat: ça gagne drôlement du temps, pour nous en tout cas... ;)