Monday, June 30, 2014

complètement à l'Est, ou la machine à remonter le temps.

(este artículo está traducido al castellano allí abajo de todo!)

introducing l'équipe de choc à Guédelon: Wa et Fu, Ma et Ma, Je et Th.


Pour notre dernière journée de travail à Clémencelle, notre acolyte et docteur ès enduits en terre, le jeune M., nous avait négocié un super programme: puisque notre équipe (réduite mais décidément de choc) avait terminé les enduits extérieurs et démonté les échafaudages la veille, elle avait bien mérité une petite visite à Guédelon. Pour ceux (nombreux, I suppose) à qui ce nom ne dit absolument rien, il s'agit ni plus ni moins d'un chantier de construction de château fort du XIIIième siècle, démarré en... 1997! Bien évidemment, les compagnons et les bénévoles bâtissent avec les technologies, les techniques et les outils du XIIIième siècle, sinon ce ne serait pas drôle (je dis ça, je dis rien mais depuis 140 ans à la Sagrada Familia, ils n'ont aucun mérite). Juste pour vous donner une idée, le système métrique n'existant pas à Guédelon, on mesure donc tout en coudées, pouces et onces. Tout est produit et fabriqué à partir de matériaux trouvés sur place: sable, argile, grès ferreux, calcaire et marne pour la construction, bois pour le chauffage, la construction, les fours et les outils, chanvre et ortie pour les cordages etc. C'est louable, en plus d'être pratique. Les forgerons ont extrait du minerai de fer et forgé les premiers outils pour que les bûcherons et charpentiers commencent à faire des échafaudages et des cabanes, puis des charpentes. Les tailleurs de pierre ont fait monter peu à peu les fondations puis les murs, les tours et les remparts... Ils sculptent les ogives des fenêtres et les voûtes intérieures des tours.
salut royal depuis le grand escalier; forgeron à l'oeuvre et atelier des charpentiers.
Il y en a qui font des chariots et des poulies, des briques et des tuiles cuites au four, des habits et des pigments pour les peintures murales des salles de réception... Ça fait tourner la tête et ça laisse songeur, surtout si l'on se prend à se demander pourquoi tout ça. "Pourquoi pas?", pourrait-on nous rétorquer. Touché! Et puis, il paraît que ça permet à plein d'archéologues éminents, de chercheurs médiévistes et autres castellogues distingués de comprendre vraiment comment on faisait il y a 800 ans pour utiliser ces outils, pour calculer des angles, pour monter des murs ou pour dégauchir des poutres de vingt mètres à partir du tronc d'un chêne deux fois centenaire sans laser ni électricité. Donc s'il faut être sincères: oui, c'est très impressionnant. Maintenant, tous ces gars - compagnons bâtisseurs et bénévoles, que l'on félicite pour leur extraordinaire travail et leur absolue dévotion au projet - qui passent leurs journées déguisés avec des peaux de moutons et des gilets en grosse laine qui doivent les gratter et qu'ils n'ont le droit de laver qu'au lavoir, qui abattent des arbres à mains nues pour en faire des gabarits d'arcs-boutants à l'ancienne et qui le soir venu prennent leur voiture sur le parking du site et rentrent dans une "vraie" maison pour y utiliser un bon vieux micro-ondes, ça me parait, disons, insolite. Enfin...

On est rentrés à Ch-A pour une dernière soirée très agréable, on a dormi du sommeil du juste et le lendemain, après un inoubliable petit déjeuner déjà chroniqué dans ces colonnes, on a repris la route. Au bout de quelques kilomètres, laissant derrière nous la maison en paille de J. et Th. (et les baignoires de terre, celles de barbotine, les seaux d'enduits multicolores, les bassines de chaux ou de sable, les tamis, les lissoirs, les taloches, les truelles, les chemins de fer et autres trucs aux noms exotiques*), on a bien pensé pour quelques secondes, faire demi-tour et y rester un peu plus longtemps.
* poulie à démultiplier maison: a-t-elle un nom exotique?
Mais la route nous appelait, l'Est et le Nord étalaient devant nous leur morne plaine et Bruxelles nous attendait les bras ouverts, les Manneken débraguettés et les moules, bin euh... frites. On a donc tenu bon, serré les dents et - pudiquement - prétendu que cette larmette était le fait d'un moucheron entré par la fenêtre ouverte. Cap au nord-est, toutes voiles dehors! Après vingt minutes, on s'est arrêtés en gare de Joigny pour y faire un dernier câlin d'adieu à M. qui attendait son train pour Paris. Autre petit moment d'émotion puis re-le-départ, cette fois pour de bon. On a passé Troyes, fait quelques tours dans sa grande zone commerciale balayée par une pluie froide. Là, on a craqué pour un convertisseur 12-220V pur sinus qui, connecté à la batterie auxiliaire, nous donne maintenant la possibilité de brancher le laptop sur le secteur pour écrire des posts de blog toute la nuit. Ah ah ah! Free internet et le secteur dans le TRANSITion: plus d'excuse qui tienne, il va falloir écrire. Et si on nous reprend encore dans un Mc Donald's à l'heure de pointe, à écouter NRJ et respirer des vapeurs de florida beef et de flurry à nappage M&Ms, ce sera que vraiment, on aime ça.

Tout à côté de Troyes, on s'est soudain retrouvés dans le Parc Naturel de la Forêt d'Orient et ses lacs: lac d'orient et lac du temple, qui doivent leur nom à la tradition templière: plein de villages aux noms mystérieux (La loge aux chèvres) et une ambiance à la Pendule de Foucault tout au long des berges. La pêche, la baignade, le nautisme, le camping, le caravaning, le barquing et même le promening y sont réglementés strictement. La population (locaux et visiteurs venus de Dieu-sait-où) se la joue océan, cabines de plages et air marin: entre les boutiques d'accastillage et celles de pull marins, mocassins à glands et petite robes à fines rayures, on se croirait à Deauville. Même s'il faut bien reconnaître que ça manque un peu de sel...
le lac d'Orient, les palétuviers et le fameux marchand (de gaufres) du Temple!
On a créé l'événement en installant la furgo entre les racines de deux gros palétuviers et en se douchant nus parmi les alligators. Les indigènes n'en revenaient pas tandis que les moustiques s'abattaient sur Wallis comme les vendeurs de bière sur un touriste descendant la Rambla. On s'est mis sur notre trente-et-un pour un petit tour du Casino et des yacht-clubs, plutôt fermés il faut bien le dire. On a résisté après bien des hésitations à une crêpe au Nutella en terrasse du Relais des Templiers - qui doivent se retourner dans la tombe en voyant ce qui reste de leur mémoire en ces lieux. On a eu une pensée émue et puis on est partis sans demander notre reste, ignorant toujours tout des secrets bien gardés, des vérités supérieures et des mystères hermétiques. Ce qui ne se sait pas nous rend plus fort et ce qui ne nous tue pas ne peut pas faire de mal, c'est bien connu!

Toujours plus haut, toujours plus à droite, on a traversé des coins qui figurent à peine dans le guide de la route. Disons qu'ils y figurent mais pas intentionnellement. Ou plutôt si. Enfin, on se comprend. Ils y figurent: parce que le guide de la route sert précisément à ça. On avait été plutôt secoués par l'expérience du vrai-fort château-faux et par l'empreinte encore toute fraîche des chevaliers templiers dans la boue verdâtre des abords du lac d'Orient. On s'était dit, il faut le reconnaître: "ils sont quand même pas mal perchés dans la région, ils doivent pas boire que de l'eau". Et puis au détour d'une départementale, les deux bouches bées, on a vu ça:
nom latin: Cannabis sativa - utilisation: fourragère et textile; toute ressemblance avec...
Juste devant nous, en plein champ, sur environ deux hectares. Avec la pluie qui tombait, ça sentait bon la terre humide et... bin euh... la Jamaïque. On a trop rien dit, on s'est regardés comme ça, un peu surpris et on a continué de rouler le long de notre départementale. Un peu plus loin, on est tombés sur ça:
nom latin: Papaver somniferum - utilisation: fourragère et alimentation humaine; toute ressemblance avec...
Le champ s'étendait à l'infini, il y en avait partout: à perte de vue, comme la mer. Sa surface vallonnée comme la mer était houleuse comme la mer et d'un bleu-gris profond comme la mer dans la lumière gris-orangé d'un orage sur la mer. Les poppy fields forever, en somme (sauf qu'on était pas dans la Somme mais dans la Marne - jusqu'au cou, d'ailleurs). Là, on a commencé à avoir des soupçons, quand même. On ne s'affole pas, on reste pragmatiques. On considère les faits avec prudence et rigueur. On observe, on analyse, on synthétise. Mais à force de se répéter: "Ooooh, mais c'est bon là! Nooon, c'est des variétés fourragères; ça ressemble mais c'est pas pareil; ils le font pousser pour le bétail, pour l'isolation des maisons etc.", bin on endort le bon sens. Et des fois, il faut avoir le courage d'appeler un chat un chat (-nnabis). Il y en a bien en Afghanistan et en Colombie, pourquoi pas dans le Nord-Est? Finalement, en traversant le village suivant on est passés devant cette maisonnette et là, le doute n'était plus permis:
ça se passe de commentaire...
Un festival d'animaux gonflables multicolores, carrément en train de grimper aux murs. On appréciera la dimension métaphorique... Le gars s'est monté un Boom Festival pour lui tout seul devant sa maison. Au beau milieu des Ardennes!!! ALors on s'est dit: "Mais que fait la police? Deux ans de gouvernement socialiste et voilà le résultat: le pays part à vau-l'eau" et plein d'autres trucs du même tonneau. Avec tout le due respect, si on laisse les gens (dans le Nord-Est ou ailleurs, ce n'est pas la question et il ne faut stigmatiser aucune région ou province) faire pousser et consommer tout ça sans aucun contrôle, c'est pas étonnant qu'ils se croient à l'île d'Oléron avec leurs parcs à huitres et leur pédalos en plastique, qu'ils s'habillent en chevaliers vendeurs de gaufres au beurre salé et qu'ils construisent tout plein de vieux châteaux-forts au beau milieu de nulle part. Enfin, mais c'est n'importe quoi. Les drogues oui, mais avec modération, c'est comme pour le pinard en définitive. Et que quelqu'un parte en croisade et aille nous mettre un peu l'ordre par là-bas, nom d'un petit bonhomme! Templiers d'hier et d'aujourd'hui, levez-vous! Bon...

Voilà, ce n'était pas facile mais il fallait le faire. Et le dire. En conclusion: nous, on a accéléré et on a poussé jusqu'à Hirson où nous attendait un authentique petit coin de paradis. Donc on vous laisse méditer tout ça et en tirer vos propres leçons. Pour l'heure, faut qu'on retourne dessiner les futurs vitraux néo-gothiques du TRANSITion!




presentando al equipo de choc en Guédelon

Para nuestro último día de trabajo en Clemencelle, nuestro acólito y doctor en revestimientos de tierra, el joven M. preparó para nosotros un súper programa: ya que nuestro equipo (reducido y definitivamente de choc) había terminado el día anterior los revestimientos exteriores y había desmontado los andamios, era de merecer una pequeña visita a Guédelon. Para aquellos (numerosos I suppose) a los que no les diga nada este lugar, se trata ni más ni menos que de una obra de construcción de un castillo fortificado del siglo XIII que se empezó a construir en…1997! Evidentemente los miembros y voluntarios del proyecto trabajan con las técnicas y herramientas del s. XIII, sino no tendría gracia (yo digo esto y no digo nada pero los 140 años en la Sagrada Família no tienen mérito alguno). Sólo para que se hagan una idea, siendo el sistema métrico inexistente en Guédelon, todo se mide en codo, pulgadas y onzas. Todo es producido y fabricado a partir de materiales extraídos de la zona: arena, tierra, gres metálico, calcáreo y marga para la construcción, madera para calentar, para la construcción, para el horno y para las herramientas, cáñamo y ortiga para el cordaje. Es de admirar, además de ser práctico. Los herreros extrajeron el mineral de hierro y moldearon las primeras herramientas para que los leñadores y carpinteros pudieran empezar a fabricar andamios, cabañas y armazones. Los picapedreros levantaron poco a poco las fundaciones, luego los muros, las torres y las murallas…Esculpieron las ojivas de las ventanas y las bóvedas interiores de las torres. Los hay que hacen carros y poleas, ladrillos y tejas cocidas al horno de leña, trajes y pigmentos para las pinturas murales de las estancias previstas para las grandes recepciones…Es inevitable que a uno le de vueltas en la cabeza la gran pregunta –y todo esto para qué? Y por qué no? podríamos replicar.  Touché! Y además parece que permite a una generación de arqueólogos eminentes, investigadores del medievo y otro castelólogos distinguidos entender cómo se las ingeniaban hace 800 años para usar estas herramientas, calcular ángulos, levantar muros o desalabear vigas de veinte metros a partir de un tronco de roble bicentenario sin láser ni electricidad.

saludo real desde la gran escalera, leñadores en acción i el taller de carpintería

Pues si hay que ser sincero: sí, es muy impresionante. Ahora bien, todos estos tipos, integrantes del proyecto y voluntarios a los que felicitamos por su trabajo extraordinario y por su dedicación devota, esos mismo que se pasan el día disfrazados con pieles de oveja y jerséis de lana gruesa que deben picar lo que no está escrito y que sólo deben poder lavar a mano en el lavadero, los que tumban árboles con las manos desnudas para hacer los gálibos de los arbotantes como antiguamente y que cuando cae la tarde cogen su coche en el parking del castillo-centro arqueológico y vuelven a sus casas, casas de las de verdad, para meter la cena en un buen microondas de los de siempre. Digamos que me parece algo insólito. En fin…

Volvimos a Ch-A para una última noche muy agradable, dormimos (merecidamente) como ceporros y al día siguiente, después de un inolvidable desayuno del que ya dejamos una pequeña crónica en este cuaderno de viaje, retomamos la ruta. Al cabo de unos cuantos kilómetros, dejando atrás la casa de paja de J. y Th. (y las bañeras de barro, la tierra, los tamices, las paletas de albañil y todas las demás herramientas de nombres exóticos) nos atravesó la idea de dar media vuelta y quedarnos allí un poco más de tiempo. Pero la carretera nos reclamaba, las tristes llanuras del Este y del Norte se extendían ya a nuestros pies y Bruselas nos esperaba con los brazos abiertos, los Manneken desbraguetados y los mejillones..bien, ehem, fritos.

Así que aguantamos el tipo, apretamos los dientes y  -púdicamente- fingimos que esa lagrimita era por culpa de una mosquita que había entrado inadvertidamente por la ventana. Viento en popa, al noroeste y a toda vela! Después de unos veinte minutos o así, hicimos una pequeña parada en J. para dar un último abrazo a M. que esperaba su tren hacia Paris. Otro pequeño momento de emoción y luego la re-partida, esta vez de veras.

Pasamos por Troyes, dimos unas cuantas vueltas por su gran zona comercial barrida por una gota fría. Allí sucumbimos a la tentación del gasto y compramos un convertidor 12-220V pur sinus que conectado a la batería auxiliar nos permite enchufar el ordenador portátil para poder escribir posts de blog desde la furgo noche y día. Ah ah ah! A partir de ahora no hay excusa que valga, habrá que escribir sí o sí…
Si nos vuelven a pillar en un MacDonalds en hora punta, escuchando NRJ y respirando vapores de buey a la barbacoa estilo florida y de flurry con cobertura de M&Ms, será porque nos gusta.

multipolea desmultiplicadora casera: les parece que tiene un nombre suficientemente exótico?

Bien pegadito a Troyes, nos encontramos inesperadamente con el Parque Natural de la Fôret d'Orient y sus lagos de Oriente y del Templo que deben sus nombres a la tradición de los templarios: pueblos con nombres misteriosos (como por ejemplo El cobijo para la cabras) y un ambiente del Péndulo de Foucault a lo largo de la orilla. La pesca, el baño, los deportes náuticos, el camping, el caravaning, el barquing e incluso el paseing están estrictamente regulados. La población (locales y visitantes de Dios sabe donde) se dan aires oceánicos, cabinas de playa y brisa marina: entre las tiendas de acastillaje y las de pullovers de marinero, mocasines con borlas y vestiditos de rayas, uno se imagina en Deauville. Aunque hay que reconocer que le falta un poco de sal al asunto…

el lago de Oriente, los mangles y el famoso vendedor (de gofres) del Templo!

Causamos impresión instalando la furgo entre las raíces de dos grandes mangles y duchándonos desnudos entre los cocodrilos. Los indígenas que pasaban por allí no daban crédito (ni volvían a acercarse) mientras que los mosquitos se abalanzaban sobre Wallis como los vendedores de birra sobre un turista paseando Rambla abajo. Nos vestimos de 21 botones para un pequeño paseo por el Casino y los clubs náuticos, más bien cerrados hay que decir. Nos pudimos contener las ganas aunque con muchas dudas de comer una crêpe con chocolate en la Terraza de los Templarios - que se deben estar revolviendo en la tumba de ver lo que queda de su memoria en estos lugares. Les dedicamos un pensamiento y luego nos fuimos sin pedir el cambio y sin llegar a conocer sus secretos tan bien guardados ni sus verdades superiores. Ojos que no ven nos hacen más fuertes y lo que no mata no es malo para el corazón!

Aún más arriba, aún más a la derecha, atravesamos rincones que no merecían mención en el mapa de carreteras. O digamos que si aparecen no es intencionadamente. O más bien sí. En fin, ya nos entendemos: aparecen en el mapa porque para eso sirve.
La experiencia del castillo fortificado nos dejó estupefactos igual que la huella aún fresca en el barro verdoso del lago de Oriente que había dejado estos templarios. Nos dijimos: "hay que reconocerlo, están un poco chiflados por aquí, no deben beber solamente agua". Y de repente tras una curva en una carretera departamental, vimos esto:

nombre latín: Cannabis sativa - uso: forrajero y téxtil, todo parecido con la realidad…

Justo delante nuestro, ahí en medio, cubriendo una superfície de unas 2 hectáreas más o menos. Con la que caía, todo olía a tierra mojada y beeeeno…a Jamaica. Nos quedamos medio mudos, mirándonos el uno al otro, un poco sorprendidos y seguimos recorriendo nuestra carreterita. Un poco más adelante nos topamos con esto:

nombre latín: Papaver somniferum - uso: forrajero y alimentación humana, todo parecido con la realidad…

La parcela se extendía hasta el infinito, había parcela por todas partes: hasta donde ya no llega la vista, como la mar bajo una luz gris-anaranjada de una tormenta. Poppy fields forever, en resumen. Empezábamos a tener la mosca detrás de la oreja. No nos precipitemos, seamos prácticos. Consideremos los hechos con prudencia y rigor. Obervemos, analicemos, sinteticemos. Pero vaya, sólo a fuerza de repetirnos muchas veces que no pasaba nada conseguimos adormecer el sentido común. Y es que a veces, hay que llamar las cosas por su nombre. Bien que lo hay en Afganistán o en Colombia por qué no en el Noreste? Finalmente, tras atravesar el pueblo siguiente pasamos por delante de esta casa y ahí ya no nos quedó ningún tipo de duda:

sin comentarios…

Un festival de animales hinchables multicolor, claramente subiendo por las paredes de la fachada. Podemos apreciar bien la dimensión metafórica…El tío se ha montado un Boom Festival para el solito, delante de su casa. En medio de las Ardenas!!! Pero a ver, "Qué hace la policía? Dos años de gobierno socialista y  he aquí el resultado: el país a la deriva!!! Con todo el debido respeto, si dejamos que la gente (en el noreste o donde sea tampoco se trata de estimatizar a nadie!) plante y consuma cualquier cosa sin control, luego no nos sorprendamos de que se crean en la isla de Oleron con sus parques de ostras y sus patinetes de mar, que se vistan como caballeros para vender gofres con mantequilla salada y que construyan castillos en medio de ninguna parte. Esto es el colmo! Que alguien vaya allí y ponga orden por el amor de Dios! Templarios de ayer y hoy, levantad vuestras armas! En fin….

No fue fácil pero había que soltarlo. En conclusión: aceleramos y empujamos la línea de ruta hasta Hirson donde nos esperaba este auténtico rincón paradisíaco. Así que os dejamos meditar todo esto y sacar vuestras propias conclusiones. Nosotros tenemos que ir a diseñar los futuros vitrales neogóticos de la TRANSITion!

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