la "cuisine" un lundi matin d'octobre (gloups!) avec, au fond à droite, l'unique évier... |
qu'il est long le chemin gnagnagna la lumière, etc. |
le nerf de l'éco-guerre, le Fort-Knox de la chènevotte, la mère de toutes chaux. |
pendant, pendant et pendant la mise en oeuvre du corps d'enduit (pause café incluse) ; après, après et après : place au séchage! |
Maintenant il nous reste simplement à attendre que ça sèche. Et ça met, comme le fut du canon pour refroidir : un certain temps. La consigne est de ventiler au maximum ; ça tombe bien les fenêtres sont démontées et attendent sous le hangar qu'on puisse/sache s'occuper d'elles (le décapage, le ponçage et le traitement ont été faits, il faut encore les préparer pour recevoir du double vitrage, les remonter, les passer à l'huile dure et les ré-installer - voyons le temps que ça va nous prendre!), la pièce étant ouverte aux quatre vents 24 heures sur 24. D'ailleurs, la vie suit son cours côté jardin, où l'on a quand même, grâce à des amis qui n'en avaient plus l'utilité, pu se mettre un petit poêle à bois pour tempérer un peu l'espace aux heures de cuisine et de repas. Les petits déjeuners commencent à piquer et on avance petit à petit l'heure du service pour la soupe.
nouveau venu sous le hangar : le petit poêle brûle-tout (surtout les vieux parquets vermoulus) et son conduit 100 % aux normes. |
Bon, on vous racontera tout ça en temps utile (et plein d'autres choses aussi), on n'est pas encore au bout de nos peines et il nous reste un bon morceau de boulot à abattre avant de pouvoir nous installer à l'intérieur. Dans cette course contre la montre face à l'hiver, qui va l'emporter ? On commence à entrevoir, déjà, une réponse, mais faisons durer le suspens et n'ayons l'air de rien. Pour l'heure, on profite de ces petites flambées clandestines, les voisins ne s'en plaignent pas, la mairie n'a pas envoyé les gendarmes. Donc, tout va bien!
Prenez soin de vous,
on revient bientôt
et on vous embrasse,
Futuna & Wallis
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* l'image n'est peut-être guère des plus heureuses, ne serait-ce que pour l'angle que forment le plan (horizontal) des grises journées avec celui (vertical) du drap étendu de la lavandière mais : 1- c'est comme ça et c'est la licence de qui écrit que de se repaître de clichés ou d'enchaîner des métaphores douteuses... Pas vraiment une excuse mais le froid engourdit le cerveau et l'imaginaire s'en trouve quelque peu rabougri. C'est l'hiver, c'est la vie. On en reparlera quand il fera bien chaud au coin du feu, c'est promis.
** subtile allusion au rocher qui n'en finit pas de s'échapper et de rouler à nouveau tout en bas de la colline - à l'inverse de la chèvre de M. Seguin qui elle s'élève vers la montagne, nous donnant à penser que selon toute logique ils doivent nécessairement se croiser quelque part en cours de route. Et s'il fallait faire traverser un cours d'eau à Sisyphe, son rocher et la chèvre dans une barque, comment s'y prendrait-on ? Allusion également aux travaux qui n'en finissent pas de se succéder (sans grand espoir pour nous comme pour le foie du pauvre Prométhée, d'en voir jamais la fin), la liste dudit whiteboard s'allongeant d'un nouvelle tâche chaque fois que l'une d'elles est cochée puis effacée. Enfin...
** subtile allusion au rocher qui n'en finit pas de s'échapper et de rouler à nouveau tout en bas de la colline - à l'inverse de la chèvre de M. Seguin qui elle s'élève vers la montagne, nous donnant à penser que selon toute logique ils doivent nécessairement se croiser quelque part en cours de route. Et s'il fallait faire traverser un cours d'eau à Sisyphe, son rocher et la chèvre dans une barque, comment s'y prendrait-on ? Allusion également aux travaux qui n'en finissent pas de se succéder (sans grand espoir pour nous comme pour le foie du pauvre Prométhée, d'en voir jamais la fin), la liste dudit whiteboard s'allongeant d'un nouvelle tâche chaque fois que l'une d'elles est cochée puis effacée. Enfin...
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