Monday, December 30, 2019

pendant ce temps, ils envoient du lourd (1 sur 3)

ép.1: joyeux noël les singes!


Y'a des jours comme aujourd'hui, on s'sent léger (c'est pas souvent qu'on s'aperçoit qu'ce monde pourri reg...). Et y'a des fois dans la vie, c'est bien de reconnaître qu'on n'est pas (ou au moins, qu'on ne se sent pas) à la hauteur. C'est cool de déléguer, c'est bon de compter sur ceux qui peuvent, c'est utile et citoyen de faire fonctionner l'économie locale en période de fêtes. Et ça repose. Mais surtout, surtout, surtout: c'est sage de savoir choisir ses batailles... ;-)

au rdc: le plancher pourri vu d'en bas et au 1er: le bordel vu d'en haut! les portes peintes au plomb, à la benne! et les vieux fossiles, dehors!
Bref, depuis 2 ans et demi que l'idée nous trotte dans la tête et nous démange dans les picotements des fourmis de nos jambes, on a fini par se décider à demander des devis et à faire intervenir une entreprise de maçonnerie pour venir s'attaquer à un gros morceau: la vieille dépendance à moitié en ruines qu'on appelle l'étable. The barn. El establoКоровник. Et pour cause, c'en était une il y a encore seulement 60 ans! L'idée est brillante, le plan est sans faille. Bon, on peut le dire d'autant plus facilement qu'ils ne sont pas de nous! On a donc ce morceau de dépendance d'environ 50m2 au sol, un premier niveau avec poutres et solivage en très mauvais état et plus rien au second niveau. Une façade s'ouvre sur le jardin et la montagne par une grande porte pourrie au r-d-c, une grande porte de fenil pourrie au premier et un vieux bardage pourri au second. Quant à la toiture, elle est complètement... pourrie: volige, chevrons, pannes et demi-ferme. Couverture en vieilles tuiles canal glissées, moussues, fendues ou juste absentes.

perspective du premier, vidé avec l'aide providentielle de G. le premier été.
Tout est à jeter et à refaire. Or, comme dirait notre empereur qui sait le prix des choses dans la vie: tout refaire, "ça coûte un pognon de dingue"... Bref, il s'agit d'un des (rares) points noirs de la maison à notre arrivée et c'est un poste de budget auquel on ne voulait pas s'attaquer tout de suite. Donc on a attendu 1 hiver, 2 hivers et 3 hivers. Beaucoup de fuites, de l'eau qui goutte et coule chez nous et sur les murs mitoyens avec les voisins... Un gros budget pour remettre tout ça à neuf, pour avoir au final un volume dont on n'a pas vraiment l'usage puisque des mètres carrés de dépendances en ruines à retaper, on en a! C'est là que l'équipe du CAUE 09 nous a super bien conseillés (en particulier L., une des architectes que l'on remercie encore!). M. & A. se sont chargés de donner forme au projet, auquel on rêve depuis notre installation. Et donc, nous y voilà! Les maçons sont venus attaquer LE chantier la semaine avant noël: couler une poutre et un poteau en béton armé, qui recevront plancher hourdis et dalle de compression. Bien sûr, on nous dira, le BA c'est moins romantique qu'une ossature bois (qu'on aurait d'ailleurs pu mettre en oeuvre nous-mêmes avec des amis ou un p'tit chantier participatif). Et l'énergie grise est très supérieure à celle d'un matériau éco-bio-local. C'est tout à fait vrai mais là aussi - comme il dit - faut savoir choisir ses batailles!

donc, après avoir tout vidé en un weekend: en bas c'est bien, en haut on dirait la Sagrada! oui, je sais, je sais. M'enfin belles poutres s'pas?
Du coup, et pour reverdir un peu notre blason - genre: on se sent coupables avec notre projet tout béton, ou bien? On a isolé 90 m2 de planchers/plafonds et 150m2 de toiture sous rampants en laine de bois éco-bio -sourcée ; on a choisi de se chauffer avec un poêle à bois à haut rendement et avec du bois kilomètre zéro ; on a choisi des huisseries à double-vitrage performantes, fabriquées en France à partir de bois français issu de forêts gérées durablement ; on a utilisé de la chaux pour toutes les rénovations d'enduits et éliminé le béton partout où on a pu. Mais avec 3 voisins sur 2 murs mitoyens et du bâti ancien qui a travaillé au fil des ans et des époques, ça nous rassure d'opter pour une solution qui apporte de la cohésion et de la résistance mécanique à l'ensemble. En plus, le béton supporte mieux et plus longtemps d'éventuelles infiltrations d'eau, qui peuvent survenir (surviendront?) à long terme. Bref, un vendredi aprème, coup de fil du maçon "bonjour, on attaque lundi. joyeux noël!" et Futuna a passé son weekend à démonter en urgence le solivage du premier. Et bien entendu, à vider TOUT le bo--el stocké dans l'étable!

le trou dans le sol, énooooorme ; le poteau et sa poutre, prêts à être coulés ; les 2 seuils des 2 portes, relevés, armés et de niveau!
Ils sont arrivés un beau matin de juillet décembre, ils ont garé leur camion et déchargé leur matos. Puis tout est allé très vite: direct, ils ont fait un grand trou dans le sol. Un bon mètre cube à son pépère, pour y ferrailler la fondation d'un poteau en béton armé - qu'ils ont d'ailleurs coulé, pas le jour même mais presque. L'idée c'était de placer ça à l'aplomb de la ferme, perpendiculairement aux (et juste en-dessous des) vieilles poutres existantes: une poutre en BA maçonnée dans l'angle du pigeonnier et dans le mur du fond. Avec son poteau à mi-portée, elle recevrait les poutrelles sur lesquelles seraient posées les bassines de la structure hourdie. Ils ont donc préparé le coffrage pour couler tout ça et, en parallèle, ils ont repris le bas des 2 vieilles portes pour les monter à la hauteur des poutrelles. LA bonne idée a été de poser les poutrelles à 90º par rapport au solivage original. Pour réduire la portée, donc le coût. Mais aussi pour soulager le linteau de la porte d'entrée, un peu limite et auquel on préférait ne pas toucher...

sous tous les angles de vue possibles: la poutre coulée (et bien coulée) avec son ferraillage pour fixer poutrelles et grillage sous la dalle.
Y'a pas à dire, voir bosser des pros qui savent ce qu'ils font, c'est agréable. Et ça met quand même pas mal en confiance. Du coup, avant qu'on s'en soit rendu compte, ils avaient coulé le bidule et ils étaient repartis fêter noël dans leur famille respective - c'est-à-dire chacun dans la sienne. Enfin, ça on ne le sait pas: l'histoire ne s'est pas donné la peine de le dire. M'enfin en tout cas, ils nous ont souhaité un joyeux noël et nous ont dit - chaleureusement - "à la semaine prochaine". Quand ils sont revenus, on avait encore de la bûche et un restouil de foie gras dans le frigo. C'est une façon de parler, hein. Pour dire qu'on n'a pas eu le temps de s'en rendre compte et qu'ils étaient en train de trouer les murs pour préparer les ancrages périphériques des poutrelles, puis de poser les bassines tout bien alignées, puis le grillage de la dalle de compression, puis finalement des liteaux fixés sur des plots de béton, histoire de marquer le niveau de la dalle finie tout en respectant une pente à un % et quelque. De la musique pour les yeux!

donc, après 10 jours, Noël compris, on est passés à ça en vue de dessous, puis en vue de dessus: c'est prêt à couler!

Et puis, bin, voilà pour cette année 2019! plutôt bien remplie, démarrée sur les chapeaux de roue et finie, euh, sur les chapeaux de roue aussi. Maintenant, on va vous souhaiter de bien finir l'année vous aussi.
De notre côté, on attend de leurs nouvelles:


pour couler la dalle, dès qu'ils auront une date
avec la toupie et la pompe de M. Lafarge;
puis on passera à la suite mais ça
(vous connaissez la chanson),
c'est une autre histoire!
bises de nous 3,
W., T. et F. 





Thursday, November 7, 2019

home(t)raveling 3.0: semana 122

quitándole peso al asunto...


Con la escalera cerrada en un plan un poco más duradero y energéticamente relevante, podemos volver a petar, picar y sacar todo lo que haya que petar, picar y sacar en la planta dos, sin temer de sepultar en polvo nuestra cama y los estantes con la ropa limpia al gran estilo "casa Pompeiana" para los próximos 20 siglos. Les parecerá loco, pero después de prácticamente 2 años y medio, estamos muy contentos de tener -al fin- un espacio limpio que no se vuelve a llenar de m---da cada dos por tres. Así pues, aprovechamos la tímida y muy simbólica declaración unilateral de independencia de Cat de la planta dos, para ir a desahogarnos allí a porraz martillazos y mazazos. Se trata simplemente de aligerar tensiones estructurales y darles aire a las vigas de carga ; o de quitarle, en definitiva, algo de peso supérfluo al edificio. Para así restablecer el orden arquitectónico... Se me está yendo la pinza, chic@s!

no es que seamos particularmente románticos, pero vivimos en esta habitación gran parte de los primeros 18 meses y, ¡le tenemos cariño!
La primera gran ola de derrumbe consistió en quitar la pared entre las habitaciones - pared que era en realidad un tabique doble de ladrillos de 4, montado en sangüiche* alrededor de la cercha principal de la casa. Se construyó eso (si nos guíamos por el papel de pared) en una época en la que el cemento molaba mil, la madera era de catetos, y en la que dejar elementos estructurales a la vista era o bien de pobres o bien para animales de granja. Para presumir de estatus, a esconder la madera y a rebozarlo todo! Hoy en día en cambio, está bien visto exponer todo lo que se puede: cuanta más viga o pieza estructural al descubierto, mejor. En el caso de una renovación, no es solamente por estética: ir a descubrir y dejar a la vista elementos estructurales permite valorar su estado y controlar su evolución en el tiempo. Lo hicimos con las vigas de más abajo, por si la carcoma, la humedad y tal. Aquí pues, lo mismo. Además, es un elemento que nos parece precioso y creemos que merece estar a la vista. Pa' gustos y colores, tu...

Wallis, que al parecer es la única en trabajar aquí (mientras un servidor está jugando con la cámara) ; el punto de reciclaje de ladrillos!

Tardamos unos días (y unos viajes de coche) en bajar, cargar y llevarnos tantos kilos de ladrillos, yeso y papel de pared psicodélico hasta el centro de reciclaje. Aprovechando otro día soleado sin bebé, terminamos de tumbar el segundo tabique, que en estas fotos todavía sigue parcialmente en pie. La satisfacción de sacar la última fila y barrer el suelo por "última" vez, es difícil de expresar con palabras. Y reunificar las dos habitaciones da un espacio grande y luminoso, con esta cercha/proa en medio: ¡muy chulo! Voilà. Hay que decir que con esta última tanda de ladrillos, mejoramos la técnica de no generar tanto polvo, sacándolos enteros de 2 en 2 o más. Antes de quemar gasolina para llevarlos al vertedero, donde con más gasolina los hacen pedacitos y usan para rellenar terrazas o drenajes ; y antes de comprar ladrillos nuevos que son más energía gris y más combustible fósil para producir y transportar, los queríamos reaprovechar aquí, kilómetro cero. Es decir: los dejamos bajo la lluvia un mes para desconchar el yeso, los rascamos y reutilizamos para crear un tabique en la buanderie. Eso ya os lo mostraremos en un próximo post, porque aún estamos en ello. Claro, se tarda más así, por el tiempo de "prepararlos". Pero no consumir materiales nuevos, también es no consumir, y reducir la huella de carbono del sector de la construcción. Así que...

vista panorámica de las 2 habitaciones a punto de ser reunificadas, del cubo que falta por derrumbar y del lado donde todo está por hacer!
Ahora lo que queda por sacar de esta planta, es la mayor parte de la pared de ladrillo que separa la "casa" de la "ruina", pasada la escalera. Y para eso, también, todo el falso techo que hay encima. Ya sacamos el de las 2 habitaciones y está todo el espacio abierto, menos este cubo viejo que ya no tiene mucho sentido, puesto que hemos cerrado y aislado la escalera. Tiraremos primero el cañís (a.k.a. lattis plâtré) -los listones enyesados del falso techo-, separando: los listones que se pueden quemar, el yeso que se recicla, las vigas de 50x80 que aguantan el conjunto y se reusan o queman. Y finalmente, la pared de ladrillos en sí. La de las habitaciones, nos gustaría mantenerla y terminar hasta arriba, si es que aguanta y nos lo permite. Sino habrá que tirarla también para luego reconstruirla... Madre del amor hermoso, la de curro, de volumen y de peso de escombros que vamos a generar, evacuar, separar y reciclar cada uno por su propio circuito! Buf, qué cansancio! Creo que iré a echar una siesta ya...

a modo de despedida, dos bocetos de nuestro querido M. (¿cómo no? sobre papel de cocina) con su visión de futuro para la planta 2!


Y ya está para hoy,
que los caminos largos
están hechos de pasos pequeños!
Abrazos a tod@s,

Wallis, Tongo y Futuna




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* Sangüiche como las famosas y remotas Islas Sangüiche, o como el mismísimo inventor del bocata eponimo...




Wednesday, October 16, 2019

home(t)raveling 3.0: semaine 119

escalier bien isolé, commence par froid même?

Voilà l'avantage d'un titre qui le dit tout: on économise de la salive, du temps et de l'énergie. Gniark gniark gniark!

vers la gauche: tout reste à faire: la lumière vient de là, par là s'en va la chaleur!
Après 2 hivers à se cailler le c constater qu'on perdait énormément de chaleur par la cage d'escalier: qui montait du poêle et au lieu de rester au premier étage, dans les chambres et la salle de bain, allait se disperser et se dissiper vers le second et les combles, on a donc décidé de faire un peu plus que les couvertures agrafées sauvagement le long de la rampe et en travers du palier du premier étage. Elles ont certes rendu un fier service jusqu'à maintenant, mais on pouvait se donner les moyens d'améliorer un peu le système. On voulait aussi trouver et mettre en oeuvre une solution qui ne condamne pas la fenêtre du second demi-étage. Malgré son orientation nord-ouest, elle apporte pas mal de lumière fort bienvenue (quand la bise dépourvue?) à la cage d'escalier en général et au palier du premier en particulier. Il nous fallait donc 1- fermer la cage d'escalier de façon solide et durable, 2- pouvoir isoler raisonnablement entre le premier et le second et 3- le faire d'une façon qui n'occulte pas la fenêtre du demi-étage supérieur. Tout ça, avec l'idée que le deuxième étage serait, à terme, un logement indépendant de celui du rdc/premier. En résumé donc, voici le schmurtz pas à pas:

le truc avec les 2 poutres complètes (sans la demie)
1- On a fait des trous dans les murs (en brique de 10) des 2 côtés de la cage d'escalier, juste au-dessus du niveau de la fenêtre du demi-étage supérieur, pour y passer des poutres, poser de gros chevrons, puis un plancher qui fermerait la cage d'escalier par le dessus. On a calculé notre coup pour que les chevrons reposent sur la balustrade du palier d'en haut, et que la hauteur utile soit suffisante sur le demi-étage pour y installer une porte...

2- On a récupéré 3 poutres de la grange (150mm de section et 2m de long environ pour 1,80 de portée finale) en assez bon état. On les a recoupées, décapées, poncées, puis traitées. On les a cloutées aux extrémités et on les a scellées dans les murs de la cage d'escalier: 2 traversantes (la première à environ 20cm du mur extérieur, la seconde à environ 90cm de la première) et une de la moitié de la largeur de la cage d'escalier (1,30m en tout), scellée dans le mur côté extérieur et reprise sur la montée d'escalier (depuis le limon, pas depuis la rampe! enfin, on a fait un mi-bois sur le garde-corps pour répartir la charge).

3- On a posé sur ces 3 poutres et sur la balustrade du haut de l'escalier (palier du second) 4 chevrons de 3,20m, récupérés du faux-plafond du deuxième étage, poncés et traités, ainsi que 2 autres, plus courts, pour "après" le demi-étage. Entraxe de 35cm environ pour être tranquilles. Ils recevront l'isolant et le plancher en forme de "L" qui fermera l'escalier par le dessus.  

4- On a d'abord fixé sous les chevrons, entre les poutres et sur des tasseaux de 30x30mm, des panneaux d'OSB3 de 15mm en guise de faux-plafond. Dans le même temps, on a repris la demi-poutre et deux autres points intermédiaires du chevron à l'aplomb de la rampe, avec des montants emboîtés à mi-bois et vissés à la main-courante et au limon. On a ensuite plaqué le même OSB3 de 15mm sur la face "intérieure" de la main-courante, en suivant les marches!

avant et après la pose de la demie-poutre à mi-distance(quand même bienvenue) + découpe du doublage de la rampe.
5- On a également décidé à ce stade de reprendre l'appui de nos chevrons sur la balustrade du palier haut - parce que bon, une balustrade à la base, c'est pas fait pour recevoir une estrade, non plus... On l'a donc doublée avec une structure en poteau carré de 80mm de section, avec 2 pieds et un scellement dans le mur. La hauteur finale de cette structure dépasse d'un petit millimètre celle de la balustrade afin de la soulager complètement du poids des chevrons. Ça nous a également donné 80mm d'épaisseur en plus pour isoler (soit 120mm au total) en fibre de bois.

6- Une fois l'OBS posé, on a isolé le plancher et la cloison montante avec 100mm de fibre de bois (Isomat). À ce stade, on a dû retirer un barreau sur deux de la balustrade et de la main-courante pour pouvoir remplir avec l'isolant. Là, on s'est vite rendu compte que fermer d'abord le côté "facile" avait été une erreur: au lieu d'isoler depuis le demi-escalier supérieur, depuis les marches jusqu'à 1,80 de haut maxi, on s'est retrouvés à poser des échelles en équilibre dans le demi-escalier inférieur et à travailler bras tendus, super tordus et toujours en équilibre (un peu) précaire. Pas glop. Même commentaire avec la balustrade: fermer d'abord le côté "plancher" et finir avec le côté "haut" n'était pas super malin. bon, on apprend tous les jours à être un peu moins bête et à moins s'emm... ;-)

la face "intérieure de la rampe doublée, le renfort de la balustrade du haut installé, avec la structure de l'ensemble... et un gros plan!
7- On a ensuite recouvert provisoirement la structure isolée avec des chutes du plancher des travaux d'isolation des combles, c'est à dire notre OSB3 de 22mm. Toute la laine de bois provient des chutes/excédent des chantiers d'isolation des faux-plafonds du logement et des combles sous rampants (respectivement en 2017 et 2018). Il a fallu casser un peu le vieux plâtre du mur nord-ouest de la maison, que l'on fera de toutes façons sauter complètement plus tard, pour le remplacer par un enduit à la chaux ou par une cloison sèche en placo, histoire d'améliorer un peu l'isolation de ce côté (nord) du futur logement...

8- Puis il a bien fallu doubler l'autre face de la montée d'escalier avec notre OSB de 15mm, et avec du BA13 (sur des montants vissés à la balustrade) la face visible de la balustrade côté "bas". Travaux d'accès difficile garantis, dans des conditions à faire rire (ou pleurer) un ingénieur hygiène et sécurité.
le bidule doublé en OSB et isolé sur les 2 faces!

9- "Enfin", on a préparé avec de gros chevrons (70x110) le cadre d'une cloison de séparation avec porte. On avait glâné la porte devant chez la ferronnier du village, qui allait la jeter. Et les chevrons faisaient partie de notre stock de bois de récup'. Coût de ce petit projet de fermeture de la cage d'escalier: toujours 0 euro, la visserie et les tire-fonds venant aussi de notre stock! On a posé cette cloison légèrement en biais, du bord extérieur de la fenêtre vers l'intérieur de la rampe, affleurant avec l'OSB de la cloison de la rampe. C'est plus facile à voir sur une photo qu'à expliquer, mais l'idée était de ne pas réduire du tout la quantité de lumière descendant vers le palier du premier, de reprendre un peu de charge de nos poutres vers le milieu de leur portée et de ménager deux espaces petits mais utilisables, un de chaque côté de la porte (un palier ouvert avec fenêtre, idéal pour une plante verte côté premier étage ; un petit placard de stockage ou garde-manger en contrebas, avec rayonnages au fond voire - pourquoi pas? - tout le long de l'escalier).

10 - Arrivés là, bin on a décidé de s'arrêter et... d'aller faire autre chose. Parce que, pour le coup, d'un point de vue fonctionnel (structure porteuse et isolation), c'est fini! Et au niveau de l'humain, Il faudra quand même s'occuper de la dimension, disons, cosmétique: redresser un peu tout ça, boucher les trous et grosses fissures, reprendre le tour de fenêtre et peut-être enfin s'attaquer au linteau qui est pourri et ressemble à une biscotte, jointer les jonctions cloisons/murs et cloisons/faux-plafond et cloison/cloison au MAP puis à la bande à joint là où c'est nécessaire. Il faudra ensuite enduire et poncer tout ça, faire une sous-couche et peindre avec le même beige que le reste de la cage d'escalier. Quant à "l'autre côté", celui qui est ouvert sur le deuxième étage, on n'y touchera pas pour le moment et on s'en occupera avec le logement du second - rendez-vous pour home(t)raveling 10.0 ???

le bord de la rampe habillée: avant puis... après la pose du cadre de porte et du support de cloison ; le machin fini avec la porte posée.
11-  Avec quelques semaines de recul et en trichant un peu sur la date, les premiers "petits" froids (neige à 1700m et le Fourcat déjà bien saupoudré) et les premières flambées, la différence et l'amélioration sont quand même é-nor-mes: on monte bien en température dans les 2 chambres au premier étage, et on conserve globalement la chaleur et l'inertie beaucoup plus longtemps. On a encore 2 améliorations en vue: exploiter la ligne et l'interrupteur existants du plafonnier du second pour poser une plafonnier et/ou ventilo de plafond, là en haut, au demi-étage.

côté 2ème étage, c'est habillé en OSB et ça attendra comme ça...
On récupèrera la commande du premier étage dès que Futuna aura trouvé comment shunter l'un des interrupteurs d'un va-et-vient pour en faire un simple commande! Et à plus long terme, on isolera par l'extérieur tout le mur de l'escalier qui donne sur la grange, un mur en brique de 10 globalement assez mal isolé. Il est froid et on suppose qu'il y a encore pas mal de calories qui nous échappent par là... Par contre, ça n'est pas possible actuellement, faute d'un sol au premier niveau de la grange (totalement en ruine), sur lequel faire reposer une cloison isolante. "Une fois qu'on aura refait"* le solivage complet du premier étage de la grange, on s'attaquera à isoler ce dernier pan de mur. Bon, pour l'instant l'amélioration énergétique est déjà énorme, et ça ferme bien le cube du logement. On comparera notre consommation de bois sur l'hiver et l'économie et/ou le gain de confort que ça représente. En parallèle, on s'occupera des finitions esthétiques d'ici le printemps, comme ça, on aura vraiment fini la phase I!**

un an après, jours pour jours (yeux pour yeux, dents pour dents et gravats pour gravats), retour à la démoition du second, mais au chaud!
Allez, voilà pour cette mise à jour, qui représente en réalité un travail étalé sur plus de 2 mois entre les trous dans les murs de l'escalier et la pose de la porte! Petit à petit: txinu txanu, sin prisa pero sin pausa, qu'ils disent... Et en guise de teaser pour l'apéro, on vous présente: "Puisqu'on a fermé la cage d'escalier, on peut retourner faire un max' de poussière, en défonçant du gros et du lourd au second!", prochainement dans la saison 3 d'home(t)raveling!


Plein de bises
et à bientôt,
nous 3


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* Une fois qu'on aura refait le solivage du premier étage de la grange: rien que ça, ha ha ha ha ha ha ha!

** Comme ça, on aura vraiment fini la phase I: rien que ça, ha ha ha ha ha ha ha ha ha ha!