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Friday, April 17, 2020

pendant ce temps, ils envoient du lourd! (2 sur 3)

ép.2: joyeuses Pâques les lapins!


Dans l'épisode précédent, on vous a expliqué et présenté brièvement la première étape du gros chantier qu'on a décidé, en 2019-2020, de déléguer à une entreprise d'artillerie de maçonnerie lourde. Ce qu'on ne vous a pas révélé (et qu'on ne vous dira pas non plus aujourd'hui) c'est exactement OÙ on compte arriver. Autrement dit, quel est le projet initial, pensé par l'architecte du CAUE, dessiné et peaufiné par nos amis M. & A., puis dimensionné par le bureau d'étude de nos maçons préférés... On attendra le troisième et dernier épisode de cette petite grande aventure pour vous dévoiler tout le truc. Voilà, vous êtes prévenus: si le suspense vous saoûle, faut sauter directement au nº3!

l'étable qu'on a reçue avec les clefs de la maison ; vidée avec l'aide inestimable de G. ; puis hourdie, ferraillée et prête à couler!
Après quelques jours de silence radio, nos merveilleux maçons (on passe des noms et des coordonnées, avec des recommandations +++ et les yeux fermés, à tous les Ariégeois intéressés, soit dit en passant) ont appelé pour nous dire "Dick Laurent is dead". Ah, non. Ça c'est autre chose*. Ils ont appelé pour nous dire "She's THE girl". Ah, non. Ça c'est autre chose*. Ils ont appelé pour nous dire "The owls are not what they seem". Ah, non. Ça c'est autre chose*. Bref, ils ont appelé pour nous dire "tout est arrangé, ce sera pour mercredi". Reconnaissez que c'est presque aussi sybillin que du David Lynch, mais au moins, mis en contexte, on savait quoi faire de cette information... Quelques jours avant la date fatidick Laurent, un employé d'un lointain parent du fils aîné de M. Lafarge en personne est venu contrôler la largeur de la rue et celle du portail, pour voir à quelle toupie et à quelle pompe il faudrait s'en remettre. Une City et une Standard avec 8m3, sans doute.
le rare spectacle d'une pompe à béton qui s'étire au petit matin.
Ou le contraire, peut-être? Bref, la veille du jour J, le policier rural/employé communal est venu poser des barrières et des panneaux de signalisation afin d'empêcher le stationnement devant et autour du portail. Puis le mercredi M est arrivé: avec les premières lueurs de l'aube, tout le monde est apparu comme dans une rencontre du 3ème type. Le rafut, les panneaux, les barrières, le va-et-vient continu d'engins et de gars casqués n'ont d'ailleurs pas empêché la "charmante" infirmière libérale qui tourne dans le secteur, de venir garer (comme presque tous les jours depuis presque 3 ans) son p----n de Citroën Cactus de m---e juste à l'angle de la place et du jardin - donc pile sur le trajet de la délicate manoeuvre en marche arrière de la toupie avec ses 8m3 de béton! On l'adore, vraiment. Si si. D'ailleurs, on en profite pour lui redire qu'on ne veut pas qu'elle se gare devant le portail ; que "j'en ai pour 5 minutes" ne constitue ni une excuse ni un motif valable pour le faire ; que d'ailleurs, 5 minutes pour saluer, doucher, habiller, prendre la tension et faire une piqûre à une vieille qui vit seule, c'est soit un mensonge, soit de la maltraitance médicale ; qu'on ne va pas lui demander la permission à chaque fois qu'on veut entrer ou sortir de chez nous, sous prétexte qu'elle est "profession de santé" ; qu'il y a au coin du jardin un parking de 25 places ; et que non: marcher 20 mètres de plus ne va mettre en péril ni le planning chargé de sa journée, ni le volume imposant de son gros c-- flasque mal empaqueté dans des leggings à fleurs horribles! Voilà! Après, si elle n'était pas là, c'est sûr que l'univers aurait inventé un truc pire à mettre à la place: un trou noir béant, une Charybde hurlante, une puits de pétrole en feu, une hydre, un chancre purulent et fétide ou un machin radioactif.

le truc tant attendu qui finalement va hyper vite: la pompe s'installe ; les maçons s'installent ; ça pompe sec! ; ça ratisse sec! ; ça lisse sec!
Une fois encore, tout est allé très vite: la toupie a finalement pu terminer sa manoeuvre et rentrer dans le jardin après que l'infirmière a terminé sa visite quotidienne chez Mme C. du-numéro-5-un-peu-plus-bas-dans-la-rue. Au passage, elle (la toupie, pas Mme C.) en a même profité pour enlever le vieux pommier malade et tordu qui faisait de vilaines petites pommes à cochons et qui avait eu le mauvais goût de pousser sur son passage il y a 25 ans au moins. Si seulement elle avait pu enlever aussi le Citroën Cactus! Passons... Dans une parade nuptiale courte mais d'une rare intensité, la toupie est venue presser son arrière presque aussi large que celui de l'inf tout contre le pare-choc de la pompe City. Celle-ci, après avoir déplié son bras articulé jusque dans l'étable, a introduit sans plus de détours son manchon d'aspiration dans le bac collecteur de la toupie. On n'a pas filmé la suite, que l'on n'aurait pas osé publier ici de toutes façons. On vous laisse donc ci-dessus quelques images représentatives du processus, ainsi que le résultat, ci-dessous (à peine lissé et après une semaine de séchage, les tasseaux retirés et les saignées bouchées).

tout juste terminée, la dalle est lisse comme un billard, mais sans le feutre vert canard et avec une pente ; et ça sèche doucement.

Conclusion:
Quand on coule une dalle, il faut apparemment attendre au moins 28 jours pour le séchage. C'est incompressible. On peut marcher dessus dès le lendemain, mais il faut attendre 28 jours quand même. C'est comme ça, point barre.
Donc après avoir fini et mis un peu d'ordre, ils sont repartis vers un autre chantier, en promettant de revenir bientôt: "au printemps vous verrez, on sera de retour, le printemps c'est joli pour maçonner des mours**". Vous voyez le genre. Reviendront-ils? Reviendront-ils pas? Pour nos coeurs déchirés sera-ce le dernier naufrage?
On est en droit de douter et de s'inquiéter, car faut dire qu'on a pris, à peine le mois de séchage écoulé, un sacré bourre-pif en ouvrant la porte: et vlan! dans la g-. On est tous confinés. Et les maçons: pareil.
Alors? Est-ce que le printemps sera parti depuis longtemps déjà? (réponse: oui)
Et surtout: faudra-t-il donc qu'on aille se réchauffer à un autre soleil? (réponse: vous verrez bien)
On vous laisse ici une piste pour répondre à cette terrible question et pour supporter cette insoutenable attente.


si sur la dalle de février, en avril tu échafaudes, l'été n'est plus très loin...


Voilà pour ce chapitre 2 en béton armé!
On conclut bientôt avec leur re-retour,
Le bouquet final, le coup de grâce.
Et d'ici là: on vous embrasse,
Wallis, Tonga & Futuna




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* C'est pas qu'on soit des fans inconditionnels de David Lynch, mais on vous propose de recevoir par courrier un unicum: une carte postale exclusive et rien que pour vous. Il suffit pour cela de nous donner les titres des 3 films dans lesquels apparaissent ces 3 citations cultes. Trop facile? Bah oui, quand même. Surtout avec le réalisateur: il en a fait combien, Lynch, des films, hein?

** On espère de tout coeur que là où elle est, Barbara nous pardonnera ce jeu de mot archi-nul. Il ne reflète pas notre admiration pour elle. C
ette chanson est une des plus belles qui aient été écrites. Sa voix, comme son nez, une des plus singuières jamais porté(e)s.



Monday, December 30, 2019

pendant ce temps, ils envoient du lourd (1 sur 3)

ép.1: joyeux noël les singes!


Y'a des jours comme aujourd'hui, on s'sent léger (c'est pas souvent qu'on s'aperçoit qu'ce monde pourri reg...). Et y'a des fois dans la vie, c'est bien de reconnaître qu'on n'est pas (ou au moins, qu'on ne se sent pas) à la hauteur. C'est cool de déléguer, c'est bon de compter sur ceux qui peuvent, c'est utile et citoyen de faire fonctionner l'économie locale en période de fêtes. Et ça repose. Mais surtout, surtout, surtout: c'est sage de savoir choisir ses batailles... ;-)

au rdc: le plancher pourri vu d'en bas et au 1er: le bordel vu d'en haut! les portes peintes au plomb, à la benne! et les vieux fossiles, dehors!
Bref, depuis 2 ans et demi que l'idée nous trotte dans la tête et nous démange dans les picotements des fourmis de nos jambes, on a fini par se décider à demander des devis et à faire intervenir une entreprise de maçonnerie pour venir s'attaquer à un gros morceau: la vieille dépendance à moitié en ruines qu'on appelle l'étable. The barn. El establoКоровник. Et pour cause, c'en était une il y a encore seulement 60 ans! L'idée est brillante, le plan est sans faille. Bon, on peut le dire d'autant plus facilement qu'ils ne sont pas de nous! On a donc ce morceau de dépendance d'environ 50m2 au sol, un premier niveau avec poutres et solivage en très mauvais état et plus rien au second niveau. Une façade s'ouvre sur le jardin et la montagne par une grande porte pourrie au r-d-c, une grande porte de fenil pourrie au premier et un vieux bardage pourri au second. Quant à la toiture, elle est complètement... pourrie: volige, chevrons, pannes et demi-ferme. Couverture en vieilles tuiles canal glissées, moussues, fendues ou juste absentes.

perspective du premier, vidé avec l'aide providentielle de G. le premier été.
Tout est à jeter et à refaire. Or, comme dirait notre empereur qui sait le prix des choses dans la vie: tout refaire, "ça coûte un pognon de dingue"... Bref, il s'agit d'un des (rares) points noirs de la maison à notre arrivée et c'est un poste de budget auquel on ne voulait pas s'attaquer tout de suite. Donc on a attendu 1 hiver, 2 hivers et 3 hivers. Beaucoup de fuites, de l'eau qui goutte et coule chez nous et sur les murs mitoyens avec les voisins... Un gros budget pour remettre tout ça à neuf, pour avoir au final un volume dont on n'a pas vraiment l'usage puisque des mètres carrés de dépendances en ruines à retaper, on en a! C'est là que l'équipe du CAUE 09 nous a super bien conseillés (en particulier L., une des architectes que l'on remercie encore!). M. & A. se sont chargés de donner forme au projet, auquel on rêve depuis notre installation. Et donc, nous y voilà! Les maçons sont venus attaquer LE chantier la semaine avant noël: couler une poutre et un poteau en béton armé, qui recevront plancher hourdis et dalle de compression. Bien sûr, on nous dira, le BA c'est moins romantique qu'une ossature bois (qu'on aurait d'ailleurs pu mettre en oeuvre nous-mêmes avec des amis ou un p'tit chantier participatif). Et l'énergie grise est très supérieure à celle d'un matériau éco-bio-local. C'est tout à fait vrai mais là aussi - comme il dit - faut savoir choisir ses batailles!

donc, après avoir tout vidé en un weekend: en bas c'est bien, en haut on dirait la Sagrada! oui, je sais, je sais. M'enfin belles poutres s'pas?
Du coup, et pour reverdir un peu notre blason - genre: on se sent coupables avec notre projet tout béton, ou bien? On a isolé 90 m2 de planchers/plafonds et 150m2 de toiture sous rampants en laine de bois éco-bio -sourcée ; on a choisi de se chauffer avec un poêle à bois à haut rendement et avec du bois kilomètre zéro ; on a choisi des huisseries à double-vitrage performantes, fabriquées en France à partir de bois français issu de forêts gérées durablement ; on a utilisé de la chaux pour toutes les rénovations d'enduits et éliminé le béton partout où on a pu. Mais avec 3 voisins sur 2 murs mitoyens et du bâti ancien qui a travaillé au fil des ans et des époques, ça nous rassure d'opter pour une solution qui apporte de la cohésion et de la résistance mécanique à l'ensemble. En plus, le béton supporte mieux et plus longtemps d'éventuelles infiltrations d'eau, qui peuvent survenir (surviendront?) à long terme. Bref, un vendredi aprème, coup de fil du maçon "bonjour, on attaque lundi. joyeux noël!" et Futuna a passé son weekend à démonter en urgence le solivage du premier. Et bien entendu, à vider TOUT le bo--el stocké dans l'étable!

le trou dans le sol, énooooorme ; le poteau et sa poutre, prêts à être coulés ; les 2 seuils des 2 portes, relevés, armés et de niveau!
Ils sont arrivés un beau matin de juillet décembre, ils ont garé leur camion et déchargé leur matos. Puis tout est allé très vite: direct, ils ont fait un grand trou dans le sol. Un bon mètre cube à son pépère, pour y ferrailler la fondation d'un poteau en béton armé - qu'ils ont d'ailleurs coulé, pas le jour même mais presque. L'idée c'était de placer ça à l'aplomb de la ferme, perpendiculairement aux (et juste en-dessous des) vieilles poutres existantes: une poutre en BA maçonnée dans l'angle du pigeonnier et dans le mur du fond. Avec son poteau à mi-portée, elle recevrait les poutrelles sur lesquelles seraient posées les bassines de la structure hourdie. Ils ont donc préparé le coffrage pour couler tout ça et, en parallèle, ils ont repris le bas des 2 vieilles portes pour les monter à la hauteur des poutrelles. LA bonne idée a été de poser les poutrelles à 90º par rapport au solivage original. Pour réduire la portée, donc le coût. Mais aussi pour soulager le linteau de la porte d'entrée, un peu limite et auquel on préférait ne pas toucher...

sous tous les angles de vue possibles: la poutre coulée (et bien coulée) avec son ferraillage pour fixer poutrelles et grillage sous la dalle.
Y'a pas à dire, voir bosser des pros qui savent ce qu'ils font, c'est agréable. Et ça met quand même pas mal en confiance. Du coup, avant qu'on s'en soit rendu compte, ils avaient coulé le bidule et ils étaient repartis fêter noël dans leur famille respective - c'est-à-dire chacun dans la sienne. Enfin, ça on ne le sait pas: l'histoire ne s'est pas donné la peine de le dire. M'enfin en tout cas, ils nous ont souhaité un joyeux noël et nous ont dit - chaleureusement - "à la semaine prochaine". Quand ils sont revenus, on avait encore de la bûche et un restouil de foie gras dans le frigo. C'est une façon de parler, hein. Pour dire qu'on n'a pas eu le temps de s'en rendre compte et qu'ils étaient en train de trouer les murs pour préparer les ancrages périphériques des poutrelles, puis de poser les bassines tout bien alignées, puis le grillage de la dalle de compression, puis finalement des liteaux fixés sur des plots de béton, histoire de marquer le niveau de la dalle finie tout en respectant une pente à un % et quelque. De la musique pour les yeux!

donc, après 10 jours, Noël compris, on est passés à ça en vue de dessous, puis en vue de dessus: c'est prêt à couler!

Et puis, bin, voilà pour cette année 2019! plutôt bien remplie, démarrée sur les chapeaux de roue et finie, euh, sur les chapeaux de roue aussi. Maintenant, on va vous souhaiter de bien finir l'année vous aussi.
De notre côté, on attend de leurs nouvelles:


pour couler la dalle, dès qu'ils auront une date
avec la toupie et la pompe de M. Lafarge;
puis on passera à la suite mais ça
(vous connaissez la chanson),
c'est une autre histoire!
bises de nous 3,
W., T. et F. 





Monday, July 1, 2019

home(t)raveling 2.0: week 105 = 2 years!

 #twocandlesonacake!


Well, it's a bit awkward to say but we've been caught in such a wonderful and overwhelming whirlpool of love, exhaustion, work, amazement, things-to-do, hurry, hugs and stress (but the good one, you know!), that we hardly acknowledged the "official" day - the actual, accurate date, aka "the anniversary". Not that we haven't been super incredibly happy and grateful to complete this beautiful and crazy two-year ride, since this Thursday, June 29th 2017 when we traded a big bunch of papers with our signatures on them for a big bunch of rusty keys to a rusty ruin.

the kitchen: 2 years ago (before) ; 18 months ago (work in progress) ; and now-ish but not finished yet (after).
We have been, indeed, super incredibly happy and grateful ever since. Even though welcoming and living with a baby in such a big and chaotic renovation project is challenging and takes a toll on your mental availability. Everything but the absolute priorities becomes irrelevant. Everything pretty much becomes just another line on a seemingly endless to-do list. And each to-do list becomes little more than another page among pages on the to-do-lists' scrapbook.

the living-room: 2 years ago (before) ; 18 months ago (work in progress) ; and now-ish but not finished yet (after).
Alright, let's cup the crap and get specific: over the past 2 years, we eventually managed to:
 - survive and maintain a decent degree of mental health (some would argue on this - they may, we won't),
 - define a first phase of work, aka Phase I, aimed at setting up a 90 square-meters apartment we call "the house",
 - destroy, empty and clean most of the spaces out of and around the house (we call them "the ruin"),
 - renovate/build the house to the point it is liveable and comfy (kitchen, living-room, 2 bedrooms, bathroom, toilet),

the staircase pantry: 2 years ago (before) and now-ish (after) ; same with the call-it-the-lobby, 2 years ago and now-ish (after).

 - "almost" (aaah, the joy of never-ending finishings) complete Phase I, which also included waterproofing and insulating the roof and changing some windows, as well as setting up a storage and laundry room and taking care of the staircase (deep cleaned ; walls and ceilings painted ; still requiring wood sanding and oiling, but we'll do!),
 - take care of the garden, cutting, pruning, cleaning, removing tons of accumulated dirt, garbage and junk,
 - create some nice open, outdoor space under the hangar: to chill, play and live as much as the weather allows,
 - have a baby! (we weren't so sure we'd be able to, back then: exhausted, skinnier than ever and 6kg less each...)

on the first floor: 2 years ago (before) and now-ish (after) ; looking to the bathroom*, same pattern.
Well, of course we also worked part-time to make all this possible. And tried and kept some social life, hung out with friends, shared a coffee or beer regularly. Climbed twice and finished a book once a year. And that's pretty much it. Talking about friends, all this was only possible with their invaluable help and support: for hard work and strong arms, for fine tools and skilled hands, for good advice and great ideas, for food and drinks, for company, gumption, love and laughter. So, well, thanks to y'all so much, again and again and again. Some special and warm thanks to the few professionals who helped us, too: Mr. K and Mr. T (!!) the hempcrete cookers, Mr. S the hunter-gatherer electrician, Mr. X the stunt plumber, the 3 crazy plasterboard jointers, the minions under the roof, the mighty eco-stove team: the sorceress and the wizard. And last but not least, the C. brothers for some expert, colourful and loving brushstrokes.

2 rows: upper = then, lower = now. the closet in the first bedroom (W&F's) ; the first bedroom (W&F's) ; the second bedroom (the family's).

We're so thankful that they all did what they did and did it so well!
And we're so proud that we did everything else with our own four hands:
learning, enjoying every moment and living with the mistakes!
Now, let's face it: we're on for another 2 years, insh Allah. And another 2 years after that.
And another 2 years after that, and so on.
For now, we'll inaugurate home(t)raveling 3.0 asap to keep updating these columns at the same, steady pace
(translation: "doing what we possibly can with the blog, posting randomly with an unpredictable schedule").
If you want to follow the next steps, stay tuned here or come say hello in the Ariège!



That's all folks!
We'll take a short nap
and get back to work, for
"This Sagrada familia of ours
is not going to build itself,
is it?"
xx
W.T.F.


of course, with the bigger picture, some stuff that still needs to be done
starts to become visible... season 3 is on its way!


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* about the bathroom(s): we built a new one next to the bedrooms on the first floor. This old one on the ground floor is still practically in its original state (once you pass the cool reclaimed and recycled sliding door). We want to refresh it someday and it's officially a part of Phase I but, you know, it CAN wait...