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Thursday, March 21, 2019

home(t)raveling 2.0: semaine 90

on boucle le cube (et on s'comprend)

Certains diront qu'on a du mérite d'ailleurs (de s'comprendre - tout le monde ne peut pas en dire autant). Traduction: quand on parle de "boucler" ou "fermer" le "cube", on fait référence - ci-après dénommée "le cube", donc- à l'habitation qui voit le jour avec la première tranche de travaux. Grâce aux conseils et l'accompagnement de nos super architectes et amis barcelonais, A. & M., on a découpé (sur le papier, hein) notre grande ruine en plusieurs ruines d'une taille plus raisonnable, auxquelles on s'attaque un front à la fois, ou presque. Parce que si on s'installe i-ci en pensant toute la journée à i-ça, on deviendra fous!

une surprise nous attendait en rentrant de la maternité...
Bref, la première phase, c'était de faire une boîte dans la boîte. Autrement dit, une habitation "petite" (un peu moins de 90 mètres carrés / un peu plus de 900 square feets, trémie d'escalier comprise) pour 3 personnes, à savoir: cuisine-salon-salle à manger et petite salle d'eau au Rdc, deux chambres et une autre salle d'eau au premier étage. Une fois celle-ci rénovée, bien isolée, propre et finie dans des délais 'raisonnables' histoire qu'on puisse s'installer et vivre confortablement malgré l'énorme chantier tout autour, on pourrait envisager le reste des phases sereinement. L'idée de 'rapide' finalement, c'est qu'il nous aura fallu grosso modo 2 ans et l'arrivée d'une troisième membre de l'équipe pour la boucler ; mais bon, les 6 mois qu'on avait prévu feraient rire aux larmes n'importe quel auto-constructeur/rénovateur. Et comme en plus, la division en zones/phases est relative et qu'on a été obligé de toucher à d'autres trucs avant qu'ils ne tombent ou parce qu'ils étaient tous connectés ; et comme en plus on a globalement bossé "en dehors" (travail rémunéré s'entend) un mi-temps chacun en moyenne ; et comme en plus, on a essayé de faire d'autres trucs genre voir des amis, faire du spo... Non, ça en fait pas trop, hélas. La tranche se termine, on va donc pouvoir reprendre une vie normale. Passons. Quand Tonga nous a rejoints, Futuna venait de finir (de justesse) une chambre pour nous trois. Mais en arrivant de la maternité, la deuxième, elle était comme ci-contre, là.

Il a donc fallu s'en occuper. La vider, remplacer les lattes de parquet trop abîmées (en utilisant celles qu'on avait récupérées en refaisant le sol de la salle de bain), poncer tout ça, vitrifier tout ça, découper et poser des plinthes, poser le radiateur sous la fenêtre, passer la couche de peinture finale sur les murs et au plafond, poser les appareillages des prises de courant et interrupteurs, jointer, isoler, fermer et "finitionner" (hum!) le caisson au-dessus de la fenêtre, normalement refuge à frelons asiatiques et cas d'école de pont thermique, habiller un peu la cheminée condamnée et faire de l'atelier provisoire du premier étage une pièce propre. Un beau défi avec les nuits des premiers mois et le délicieux raz-de-marée de la nouvelle vie à trois! Ça nous a pris une partie de l'hiver mais on y est arrivés:

Délignage/découpe des plinthes en chêne ; pose radiateur et tablette pour rebord de fenêtre ; nettoyage cheminée et vitrification parquet.

Pendant ce temps, de toutes façons, on vivait à nouveau retranchés dans la pièce d'en bas, pas bien loin du poêle. Quoique cet hiver-ci fut inédit: plutôt clément, en famille et avec un volume conséquent de trucs supplémentaires à caser dans ces 30m2: une table à langer, des couches, une bassine pour le bain, des cartons d'habits trop petits-trop grands-pas de saison-à trier-à donner-à rendre... On a donc décidé de finalement fusionner et faire se rejoindre les deux zones propres, en tache d'huile* et en tordant le cou au dernier chantier (vraiment) salissant de la phase 1: nettoyer et rafraîchir les murs et plafonds de la cage d'escalier et s'occuper du palier du RdC, juste entre l'escalier et la petite coquette et vieille rustique salle de bain d'en bas. Le premier pas, facile et cathartique, était de faire tomber le dernier bastion de faux-plafond dudit palier d'en bas. Bim! Lattis plâtré, poussière et souvenirs d'un lointain passé où l'isolation des plafonds se faisait avec des rafles de maïs, des feuilles mortes et... des crottes de rongeurs!

de gauche et à droite et sans plus de détours: avant, pendant (en bas), pendant (faux-plafond) et pendant (en haut)... l'après arrive! ;)
Charge de travail, de fatigue et de mal au dos oblige, on a choisi de se faire un peu aider pour cette étape. Faut dire que "peindre" veut dire, en réalité, décaper/gratter de vieilles peintures et de vieux enduits, ragréer/redresser de vieux murs en plâtre, boucher plein de trous et de fissures, enduire et - finalement - "peindre". Le tout en hauteur et en déséquilibre dans l'escalier, dans des délais raisonnables et compatibles avec une nouvelle vie à trois déjà mouvementée et à cheval entre le RdC et le premier... Bref, ce sont les frères C. qui sont venus nous prêter main(s) forte(s) - et quelles mains! On n'aurait jamais fait ça ni si vite ni surtout si bien, sans eux, sans leur organisation redoutable et sans leur bonne humeur. On les remercie chaleureusement, on leur doit une fière chandelle et un résultat proche de la perfection: il a bien fallu qu'on fasse quelques ratures et qu'on colle quelques défauts ici et là, sinon ils seraient partis en nous laissant une cage d'escalier toute neuve! Ah, les gens qui travaillent bien, j'vous jure.


quand un petit "avant/après" vaut mieux que de longs discours:
la cage d'escalier, colourful et lumineuse... même en pleine nuit - CQFD!
Avec l'escalier rafraîchi et pimpant dans son vert wakame (ça ne s'invente pas!) lumineux comme l'arrivée du printemps, on n'avait plus guère d'excuses pour ne pas célébrer la vie, le bonheur et tout le reste. On est donc montés reconquérir le premier et y prendre nos quartiers, bin... définitifs? Comme il y avait plein d'espace libéré dans le salon et qu'on avait déjà été obligés de vider la cage d'escalier de tout le bordel entassé ce qui y était soigneusement rangé, on a enfoncé le clou, monté une grande étagère dans la chambre 2 et on l'a chargée à bloc. On a rempli le placard de la chambre 1 et fait le vide puis un grand nettoyage de printemps des sols aux plafonds, fenêtres ouvertes et chansons aux lèvres. L'épisode suivant, ce sera de finir le faux-plafond du palier RdC et de la future salle de bain d'en bas, et de fini-gnoler quelques bricoles dans la salle. Mais ce sera pour l'épisode suivant!


ce moment où on peut -enfin!- passer le dernier coup d'aspirateur de chantier et le premier coup d'aspirateur domestique,
monter une étagère, la dépoussiérer avec un chiffon doux, ouvrir des cartons et poser des trucs propres sur le rayonnages...


Voilà. Un petit pas pour nous,
pas grand-chose de neuf
pour l'humanité...
On vous embrasse,
les 3 Un(t)ras



____________________________



* L'effet tache d'huile si cher à Wallis, c'est un concept de cercle vertueux de progression des zones propres et rangées qui, développé par Wallis et pour Wallis, plairait certainement beaucoup à Mary Kondo. En résumé, c'est le fait qu'on peut étendre petit à petit les zones finies et propres, en y stockant du propre et en libérant de la place dans une zone sale pour pouvoir la nettoyer et la rénover, jusqu'à ce qu'elle soit propre elle aussi et habitable et habitée et qu'elle permette à son tour de déplacer des choses au point de pouvoir attaquer une nouvelle zone, jusqu'à ce que blup! blup! elles deviennent toutes coalescentes et que la propreté se propage presque toute seule par contagion sympathique. Bon, cette dernière étape ne se vérifie que pour des maisons sphériques dans le vide à des températures proches du zéro absolu, mais on peut toujours rêver... :)


Wednesday, September 5, 2018

home(t)raveling: the side projects

#1 - the reclaimed wood bedhead and wall


our bedroom's wallpaper during the first 15 months of the project: happy to leave it!
Welcome to the first of what will (hopefully) be a long series of side projects to the main home(t)raveling renovation project, aka "our own little Sagrada Familia". Even though we didn't have a clear idea of what and absolutely no idea of how, we somehow knew we wanted some sort of special headboard for our bedroom. Something handmade and homemade. Something with wood, possibly reclaimed and something that would make an otherwise very "neutral" room unique. The neutrality was something we were and are still absolutely comfortable with: we wanted white walls and a white ceiling, natural (old) wooden floor and nothing too fancy, too bright nor too rococo. If you are to spend hours of sleeping, resting, reading and resting in a room, you should NOT be surrounded by such a wallpaper (pic): believe us, we've been for the last 12 months and it was getting increasingly challenging. Anyway, Futuna had already gathered a lot of reclaimed/salvaged wood, including some rare and funky pieces, and a little old door. Little by little, he progressively sanded them all, until one day, late August, he took 'em all upstairs, lined 'em all on the floor and called Wallis:

- Wallis! Waaa-llis!
...
- Waaaaaaa-llis!
...

(our own little Sagrada Familia is big and one has to speak loud and be patient).

- Waaaaaaaaaaaaa-lliiiiiiiis!
- Mmmh?
(there she was, like she just teleported herself at the door)

the reclaimed, salvaged, recycled and pallet pieces o' wood - including a very cool door - recruited for the project!

Wouldn't it be nice if we could wake up in this room with all those set in a nice patchwork behind us? Okay, we'll make this short and easy: we attached four long 1x2's tight to the brick wall with solid screws and pegs after cutting them at the exact height of the room. Then, without planning too much nor overthinking it, we began to nail and screw our reclaimed/salvaged slats and boards, starting from the ground upward. About half an hour later it looked like that and we worried: "this is never going to end ; this is never going to work ; this is never going to look nice". We took a deep breath and stuck to it, nailing boards and screwing slats. We also had a couple of wine boxes we planned to use as a nightstand and bookshelf, plus some nice old oak lath to build another small bookshelf. And after two hours:

the first rows are the most challenging ; the tiny tailored oak bookshelf ; after a couple of hours: getting used to it and enjoying the ride!

Like the old man in the old book, we looked at it we saw that it was good. So we kept going and we kept doing. And later on that day (almost night, actually, because as you know, the old man called the light "day" and the darkness he called "night". And there was an evening...) we eventually got to that point, then to that other point. With the tiny tailored bookshelf just fitting in where it was meant to and the other winebox in position for a few more selected books. There was light, also, but it wasn't called "day" because it came from a bulb hanging above us and the old man had given another name to it: "lamp" it was... Anyway, we were getting closer to the ceiling and our stock of wood was getting dangerously thin. No worries, we improvised a blank space for a future framed picture/artwork:

the headboard/wall at that point and at that point ; the little door to rest our heads ; some wineboxes as shelves and the "art frame"!

Eventually we reached the glass ceiling and thought it was good. Dangerously cool. Somebody even said "funky", maybe it was Wallis. Or Futuna. Anyway, that was it but we still had some leftovers so we nailed and screwed them here and there. With no apparent purpose nor intention. Then, we looked at the whole room and thought: "well, ain't that too much? ain't that maybe SLIGHTLY too woody and colour-intense?" So we brought an old bucket of white paint diluted with water and a sponge, and we gently rubbed the whole thing with the mixture. We left it all white-ish except for the wine boxes and shelf. We partly sanded the door back to an intermediate tone. And we called it a day!

in [our]room: our homemade bed's headboard n' wall, with the bed, window, skirting boards and furniture missing. just a taste of it...


And that's all, folks!
Hopefully it won't take
a year and a half til we do
the side project #2... ;) 
Take care,
Usxx

Saturday, August 18, 2018

home(t)raveling2.0: semaine 59.

le mur du fond de notre petit Alhambra dans son habit de grès cérame!
Allez, en pleine fièvre du post-15 août*, on surfe sur la vague des bonnes résolutions et on continue avec cette belle dynamique de posts plus courts, plus concis et surtout moins riches en divagations en tous genres. Bon, c'est parti:


1- la salle de bain: on a continué à carreler à notre rythme, avec et sans l'aide experte de notre cher S., qui nous avait formés et considérait que là, il pouvait quand même aller whipper d'autres cats... On a aussi travaillé au plan de travail, au miroir (plus tard, en fait) et au 'petit banc façon piscine' en attendant d'arriver à convaincre le plombier de venir connecter la douche et le robinet du lavabo. Faut dire que notre plombier est sympa, mais il surtout très occupé. Paraît que c'est un bon critère pour les artisans: celui qu'est dispo là, tout de suite, c'est mauvais signe et vaut mieux être prudent. On aura, d'ailleurs, l'occasion de le vérifier dans les prochains mois. Hum... Sinon, donc, la mission carrelage de la sdb a avancé et on a consacré aussi un peu de temps au reste de la pièce. Exemple ci-dessous avec la réalisation d'un mignon petit banc à fixer au mur juste en face du lavabo et à côté du radiateur, pour se sécher les pieds ou se brosser les dents au chaud l'hiver. Chutes de plan de travail en hêtre, solides équerres et restes de vernis polyuréthane pour un petit projet qui joignait sans trop de pression l'utile à l'agréable.

Deux chutes du plan de travail poncées et vernies,2 pattes collées-vissées et 2 belles équerres pour une fixation murale serpillère-friendly!

2- notre chambre: une fois peints les murs et le plafond, on s'est attelés à finir de préparer (i.e. décaper, poncer, traiter et huiler) le cadre de la fenêtre. Il fallait encore poser une tablette sur l'appui intérieur de fenêtre qu'on avait reconstruit en briques de chanvre, puis poser le radiateur. On avait pour ça enchassé dans les briques de chanvre deux bouts de chevron chevillés au mur en pierre, pour y visser directement le support du radiateur. Monter les appareillages électriques des quelques prises et interrupteurs, puis finalement monter une étagère dans le futur coin du bureau et des étagères dans le coin bibliothèque de la cloison-placard (bah non, plus tard aussi!). Voilà. Tout ça c'est du boulot mais ça commence déjà à sentir bon les finitions finales et ça fait chaud au coeur. Hop!

Ah oui, bien sûr. On oubliait un gros morceau qui est en réalité venu AVANT tout ça: reponcer le parquet qui avait pas mal souffert des travaux antérieurs depuis le ponçage balaize de l'été dernier. Puis boucher quelques trous avant de vitrifier en trois passes: une de fond dur universel et deux de vitrificateur satiné. Résumé en images et en désordre:

rénovation de cadre de fenêtre, parquet, ponçage, vitrification, contre-jour, radiateur, interrupteur, tablette d'appui de fenêtre et rebonsoir.

3- le placard de notre chambre: bon, les esprits chagrins diront que c'est un peu de la triche de le séparer du poste "notre chambre", mais à notre décharge on a eu vraiment beaucoup de boulot de traduction pendant l'été et pas mal de trucs à gérer à ce moment-là - y compris un peu de stress (effet d'annonce, suspense et on en reparlera bientôt**...). Donc on a avancé de notre mieux, on est fiers de ce qu'on a pu faire en juillet-août malgré tout, c'était aussi et quand même les vacances d'été et on a essayé d'en profiter un peu - post(s) à venir sur le sujet - et en conclusion: on est contents de consacrer un paragraphe spécial au placard. Bref, c'est comme ça et puis voilà!

planche haute, puis rails haut et bas, puis portes coulissantes, puis étagère et penderie: le placard dans toutes sa blanche splendeur.

4- "après l'effort le réconfort": ou petites choses minimales pour occuper les fins de journées, en buvant l'apéro sous le hangar en regardant la lumière qui descend sur le pain de sucre au fond du jardin, genre... Autrement dit, ateliers absolument pas indispensables mais tellement agréables et satisfaisants, version branche de noisetier et opinel pour Futuna, machine à coudre et lin écru pour Wallis. Et aussi, une première séance de décapage de notre vieille porte d'entrée, qu'on met un point d'honneur à restaurer et à ne pas remplacer, ainsi qu'un abat-jour en cuivre chiné à La Ressourcerie pour 1,5 euro, histoire de donner une seconde vie à des objets sauvés de la décharge et de donner à notre chantier un petit air de home sweet home (Alabama? - je sais, elle est facile celle-là)!

branche de noisetier bio, rideau en lin écru, suspension en cuivre re-re-cyclé, porte d'entrée en pleine mue et homy home en devenir.

Allez, on a fait d'not' mieux
Pis d'main est un autre jour!
coeur-coeur-licorne à toutes et tous,
W. & F.


____________________________



* À propos du "post 15 août": cette entrée de blog a été commencée en septembre 2018 et terminée/publiée en... février 2019 - pour des raisons indépendantes de notre volonté (encore que) et qui sont directement liées à la note suivante, autrement dit **. Le mystère s'épaissit et le tout paraît très confus...


** À propos du stress estival, de l'effet d'annonce et du suspense: on a savamment dosé les non-dits, les indices, les silences et les messages subliminaux. À un moment, bien sûr, le dormeur doit se réveiller, mais ce n'est pas encore l'heure et il nous reste du boulot et du chemin pour y arriver: cette ruine ne va pas se rénover toute seule et on n'est pas trop de deux pour mettre les mains à l'ouvrage. En attendant, l'été nous réserve encore bien des surprises, du soleil, de la mer et des visites bienvenues avant la rentrée!

Friday, July 20, 2018

home(t)raveling2.0: semaine 55.

notre R2D2 à nous, dans "l'autre" chambre en version "le calme avant la tempête".
Le juillet 2018 nouveau est donc arrivé. Et avec lui les trois premières semaines de notre nouveau jeu préféré: celui des 7 différences. Superposition rigolote de "comment c'était il y a un an" et de "comment c'est maintenant que c'est fini". En fait il faudra pour le faire avoir fini des trucs et s'en remettre aux images d'archive parce que comme nous l'avaient dit quelques amis, on oublie vite... Et en parlant de différences, on va aussi tâcher de faire évoluer un peu la formule home(t)raveling pour cette deuxième saison: nouveaux scénaristes? nouveaux personnages? nouveaux ennemis mortels? nouvelles menaces imminentes? On verra ou plutôt: vous verrez. Nous on sait déjà un peu à quelle (special) sauce on sera mangés. On essaiera (encore un vœu pieux?) d'aller droit au but et de synthétiser (un peu [plus]). Pas/plus le temps de se perdre en digressions qui nous amusent pourtant beaucoup, autant qu'elles font la joie des petits et des grands... hum... Passons. En tout cas en juillet et pour résumer: on a eu beaucoup de boulot, pas mal de visites et si tout a bien avancé, ça n'a pas été aussi vite qu'on l'aurait souhaité. C'est la dure réalité des chantiers d'auto-construc' et d'auto-réno', on le savait, on va pas dire qu'on était pas prévenus, on va pas pleurer, non plus, sur le lait versé. Les travaux prendront le temps qu'ils prendront et c'est comme ça!

1- les chambres: la nôtre a un peu avancé. S'est débloquée, pour être exacts. C'est à dire qu'après presque un mois de recherches infructueuses et de coups de fils désespérants, on a fini par trouver un plaquiste pour nous faire les joints. Parce qu'alors fin juin et début juillet, le panorama quand on demande un créneau à un (bon) plaquiste en Ariège, c'est plutôt "Ah, oui, pas de problème, je vais avoir quelques journées de libres fin octobre / pendant les vacances de Toussaint / entre Noël et le réveillon / début 2019"... Et ouais: (i) les bons plaquistes, c'est comme les gynécos et les ophtalmos, il ne faut surtout pas attendre d'avoir un besoin particulier pour demander un rendez-vous.

et "la nôtre" chambre, pendant ce temps: en mode MAP sauvage (murs et plafonds), puis joint-à-bandée, enduite, redressée et prête à peindre.

Non: faut appeler, demander un rendez-vous et faire confiance à l'univers, le temps que ça arrive, c'est sûr qu'on aura attrapé, contracté ou déclaré une bonne raison de consulter! Un ami nous disait il y a quelques années que c'était ça pour réserver une table à El Bulli, chez Ferran Adrià: "tu réserves pour 2 et ensuite tu as 3 ans pour trouver la femme/l'homme de ta vie et avoir un truc à célébrer avec elle/lui". Nous on préfère des joints de placo qu'une esphérification d'huîtres et caviar de crocus à l'azote liquide. Mais bon, c'est l'esprit... et, (ii) on est désolés mais il y a des choses qu'on préfère confier à des pros. C'est mieux fait, ça va plus vite et c'est mieux fait. En plus, on souffre moins et c'est mieux fait. Donc, pour justifier un peu le truc: on a fait les joints à bande dans la salle de bain et sur le palier, parce qu'on avait besoin de le faire pour pouvoir passer le truc violet imperméabilisant dont on vous parlait encore récemment. Et vraiment, autant certains trucs sont agréables et valorisants quand on n'y connait rien, autant ça c'est pénible, frustrant, délicat et douloureux. Donc notre providentiel électricien et ami Monsieur S. a fini par nous dénicher un plaquiste, M., qui est venu faire les 2 chambres: vite, bien et avec le sourire! L'avant-veille, on a donc fait à l'arrache les derniers rebouchages au MAP et bâti avec des briques de chaux-chanvre et du plâtre gros, les renforts de dessous de fenêtres, non sans y avoir intégré des chevrons chevillés au mur en pierre pour pouvoir y fixer les radiateurs. Résultat: on a poncé l'excellent travail de M. et on est prêts à passer une sous-couche et deux couches de peinture! En revanche, la chambre 2 a reculé, puisqu'elle est devenue dépôt-dépotoir (après le défi-défilé, voici le dépôt-dépotoir) où stocker tout ce dont on a besoin pour bosser sur le palier, dans la salle de bain et dans la chambre 1. Triste et dure réalité: la chambre d'amis passe après tout le reste. Et oui!

donc: un pied, une chu-te, un tasseau que l'on colle, un trou pon-cé, pour fair' une poi-gnée: les tabourets de bar, le banc à bûches au-ssi...

2- les tabourets de "bar": bin lô, c'est un petit projet à part qui mériterait presque un handmade with love. On voulait des tabourets hauts pour l'ilot central de la cuisine et on ne voulait pas les acheter. En plus ceux qu'on avait vus ici et là, ils nous plaisaient pas. Ou alors y'a longtemps. Et ils étaient pas beau. Et z'étaient faits en Chine. On a donc demandé à un voisin des parents de Futuna, métallier en pré-retraite - et qui, de son propre aveu, s'emm---ait ferme dans son grand atelier presque vide - de nous souder d'après schéma assez rudimentaire, le piètement de nos deux tabourets, sur lesquels nous n'aurions "plus" qu'à poser deux assises faites par nos soins dans les chutes de chêne laminé du plan de travail de l'ilot. Et en voyant qu'il bossait vite, bien et pour pas cher, on lui a aussi demandé de nous faire la structure d'un petit banc à bûches que voici, pour fixer dans l'angle à côté et pouvoir lire ou tricoter au chaud l'hiver, un chat sur les genoux... Petit projet facile et rapide mais qui apporte un peu plus de confort à la cuisine, invite à déjeuner ou prendre l'apéro accoudés/accostés à l'ilot et nous permettra d'aborder l'hiver du bon pied!

truc violet imperméabilisant et grès cérame là où le plombier doit passer ; sous-couche partout ailleurs ; et vasque pré-posée 'pour voir'.

3- la salle de bain: avec (et sans, ça dépend des jours et de son agenda de musicien, grimpeur et hôte de gîte touristique) l'aide experte de notre S. national, on a avancé le carrelage de notre coquette future sdb. Le bâti du w-c est carrelé, tout comme le tour du plan de travail du lavabo. On a aussi mis la priorité sur le mur du fond de la douche, parce que c'est là que viendront la colonne et la vitre: notre objectif étant de terminer toutes les zones où le plombier aurait à intervenir, histoire qu'il puisse venir n'importe quand passer les tuyaux et connecter les trucs. Et en parallèle, on aurait le temps de finir de carreler l'autre paroi de la douche et la fin des plinthes, d'enduire et peindre le plafond et le reste des murs, de préparer les étagères et un petit banc façon cabine de piscine pour se sécher les pieds ou se brosser les dents mais chut c'est un secret pour l'instant...

un dernier p'tit effort, avec l'aide du Futuna's father, pour une sous-couche in extremis.
Tout ça avance donc et en exclusivité, on vous montre à quoi ressemblera le truc (photo 3 ci-dessus), même si pour l'instant, le plan de travail n'est pas verni, ni fixé, la vasque pas montée, ni connectée ni rien. Et à bien y regarder on dirait même qu'on est revenus en arrière entre la deuxième et la troisième image - ce qui est bien possible au demeurant... Voiiiiiilà!

3- le "après l'effort le réconfort": parce qu'on doit quand même ménager le chou et la chèvre (lequel est Wallis, laquelle Futuna? à vous de décider...), on a trouvé le moyen de prendre en juillet quelques heures de pauses qui s'imposent pour aller chercher notre dose, recharger en iode et en musique nos méditerranéennes batteries. C'est promis, on vous le racontera dans un prochain post, parce qu'il ne faut pas tout mélanger et parce qu'il faut bien en garder un peu pour demain. On vous laisse donc avec la chambre dite "la nôtre" et sa sous-couche encore fraîche, grâce à la visite et l'envie d'en découdre de notre Francis préféré - où l'on voit le placard qui un jour en sera un, la porte restaurée l'an dernier et que l'on aimerait déjà re-poncer avec un grain plus fin (on devient exigeants!? et le rebord de fenêtre refait...


Allez, c'est donc tout pour aujourd'hui.
Profitez bien de ce bel été
Bises de nous 2,
W. & F.


____________________________



* Une fois n'est pas coutume: voici un post sans aucune note de bas de page et pratiquement sans digressions! Premier constat: ça gagne drôlement du temps, pour nous en tout cas... ;)