je salle d'eau, tu salles d'eau, nous sallons d'eau...
AVANT: le palier d'en bas et la porte de la sdb...
Juste avant de célébrer le second anniversaire de notre petite grande Sagrada Familia
personnelle, et malgré les nombreux fronts ouverts sur, bin euh, à peu
près tous les fronts du chantier, on a décidé de consacrer un peu de
temps et d'énergie à rafraîchir la vieille salle de bain du rez de
chaussée. On avait commencé à vous dévoiler ça dans l'épisode précédent, quand on avait viré le dernier reste de faux plafond du palier d'en bas, histoire de le rendre plus propre, plus frais et plus lumineux. En fait, la réno de cette vieille salle de bain, vétuste et d'origine,
est un point délicat car c'est notre sdb de bataille, très pratique
pendant le chantier quand on est dégueu et poussiéreux, quand on a de la
visite et qu'y a du monde à la maison, quand on fait des trucs super
chouettes et salissants avec le bébé (boue, nourriture, peinture, la
liste est sans fin...). Donc on ne veut pas la perdre pendant 2 mois (ou
plus, vu notre rythme de travail!) et on retarde toujours ce chantier
pourtant pas énorme... Concrètement, on veut éliminer les vieilleries -
baignoire, bidet, faïence, plâtre et peinture verdâtre - pour ne laisser
qu'une douche italienne façon wet room et un wc. Au final, les mois passent et cette salle de bain ne bouge pas. Ha ha ha... Hum. Ça vous fait rire? Nous, ça nous désespère un peu mais on se fait une raison!
Bon, on a quand même bossé un peu en profitant de la belle dynamique des
travaux du palier. On a préparé la structure du faux-plafond/mezzanine de rangement: une poutre de 110 de section (et de récup')
scellée dans les cloisons et posée le long du mur du fond, légèrement
enchassée dans le mur. Sur celle-ci s'appuient 4 chevrons, eux aussi de
récup', qui viennent s'appuyer juste sur le chevron d'arase de la
cloison du palier. En images, ça donne ça:
alors... la poutre enchassée dans le mur du fond, scellée dans les cloisons latérales, supportant ses 4 chevrons ; et le tout vu de dehors.
On a fixé sous les chevrons des guides pour recevoir le placo du faux-plafond et on a passé les gaines électriques pour le plafonnier et le ventilo de l'extraction, commandé par l'interrupteur de la lumière mais équipé d'un retardateur. On a découpé et entreposé les panneaux d'OSB qui finiront l'espace de stockage, mais empilés, sans les déposer ni mettre l'isolant, histoire que tout ça ne prenne pas l'humidité en attendant de pouvoir faire le placo, l'étanchéité et la faïence... Allez, on prend les paris: en 2020? ou en 2021? On a aussi viré le bidet et le lavabo, mais on a quand même laissé la baignoire qui nous dépanne bien pour
l'instant! Et finalement, on a recyclé une vieille porte en bois du second: comme d'hab', ça veut dire la décaper, la poncer, la traiter et cette fois pas d'huile dure mais plutôt un petit coup de vernis polyuréthane en deux couches pour bien tenir l'humidité! Et hop! Ensuite, on a fait une gorge dessous et on a monté un système coulissant sur rail façon porte d'étable - "rustique" mais pas trop, c'est à dire rétro sans être baroque. Pour nous c'était un bon compromis, genre joli et sobre. M'enfin, les goûts et les couleurs, hein...
rénovation pour porte et orchestre électro-portatif en 3 mouvements: prelude, deccapatto (ma non troppo), ponsatto molto fino ad lib.
roulements en clef de fa ; pentagrama de uma linha so ; accordage fin ou: à la recherche de la hauteur juste ; la poigné, nature.
Voilà, la salle de bain d'en bas est prête à rester en stand-by jusqu'à nouvel ordre! Elle est différente sans avoir vraiment changé, mais ça nous fait très plaisir d'ouvrir et fermer la porte coulissante, dont les 2 roulements en acier laqué font un joli bruit qui rappelle celui des portes dans Star Wars... Bref, c'est vraiment la classe internationale!
APRÈS: le palier d'en bas et la porte de la sdb...
Du coup, est-ce qu'on s'est arrêtés là, en si bonne voie? Hein? Qu'est-ce-que vous croyez? Bien sûr que nooooooooooon! On a aussi fait un peu de buanderie: posé le robinet de l'évier-lavoir, qui a exigé une dose d'inventivité pour gagner de la hauteur et du confort de travail, en restant toujours fidèles au style original du meuble: bois de palette, chic et écolo façon Pier Import et teinté au brou de noix... Pis, bin, on va tricher un peu, à la manière d'une boule de cristal qui parle à travers sa diseuse de bonne aventure: on va se projeter de quelques mois dans le futur et vous avancer qu'on a aussi piqué/décrouté le mur en pierres qui accueille cet évier, avec l'intention de jointoyer à la chaux en laissant apparentes les pierres plutôt belles et assez régulières. Ça permettra aussi et surtout à ce mur, mitoyen de l'étable dont le sol est plus haut d'environ 60cm, de bien réguler l'humidité capillaire et d'assainir la pièce. Il faudra aussi qu'on décroute au moins en partie basse, sur un petit mètre, le mur de l'autre côté - que d'anciens propriétaires ont généreusement recouvert d'une couche dense et épaisse de béton, histoire sans doute de cacher quelques fissures, mais surtout de bien l'empêcher de respirer! Là, en revanche même la mère Irma aidée de Madame Soleil serait bien emm---ée de devoir vous dire quand ça se fera parce que, vraiment, on a une liste de tâches longue comme un bras sans chocolat et celle-ci n'est hélas pas parmi les prioritaires... Ce qui est sûr, c'est que petit à petit, cette buanderie va finir par ressembler à quelque chose. Un jour on finira aussi - enfin, insh'Allah! - par prendre le temps de sabler, tasser et égaliser le sol, pour poser à la chaux et à l'anciennce les tomettes récupérées chez C. & L. y'a plus d'un an. Tout arrive: aux plus patients les mains pleines, qu'il disait, non?
l'évier de la buanderie, recyclé de l'ancienne cuisine, avec son meuble récup' et sa réhausse pour le robinet et... pour poser le savon!
Petit à petit, cette buanderie va finir par ressembler à quelque chose, vous verrez...
un petit saut dans le futur: rendez-vous au mois d'août! ;-)
notre R2D2 à nous, dans "l'autre" chambre en version "le calme avant la tempête".
Le juillet 2018 nouveau est donc arrivé. Et avec lui les trois premières semaines de notre nouveau jeu préféré: celui des 7 différences. Superposition rigolote de "comment c'était il y a un an" et de "comment c'est maintenant que c'est fini". En fait il faudra pour le faire avoir fini des trucs et s'en remettre aux images d'archive parce que comme nous l'avaient dit quelques amis, on oublie vite... Et en parlant de différences, on va aussi tâcher de faire évoluer un peu la formule home(t)raveling pour cette deuxième saison: nouveaux scénaristes? nouveaux personnages? nouveaux ennemis mortels? nouvelles menaces imminentes? On verra ou plutôt: vous verrez. Nous on sait déjà un peu à quelle (special) sauce on sera mangés. On essaiera (encore un vœu pieux?) d'aller droit au but et de synthétiser (un peu [plus]). Pas/plus le temps de se perdre en digressions qui nous amusent pourtant beaucoup, autant qu'elles font la joie des petits et des grands... hum... Passons. En tout cas en juillet et pour résumer: on a eu beaucoup de boulot, pas mal de visites et si tout a bien avancé, ça n'a pas été aussi vite qu'on l'aurait souhaité. C'est la dure réalité des chantiers d'auto-construc' et d'auto-réno', on le savait, on va pas dire qu'on était pas prévenus, on va pas pleurer, non plus, sur le lait versé. Les travaux prendront le temps qu'ils prendront et c'est comme ça!
1- les chambres: la nôtre a un peu avancé. S'est débloquée, pour être exacts. C'est à dire qu'après presque un mois de recherches infructueuses et de coups de fils désespérants, on a fini par trouver un plaquiste pour nous faire les joints. Parce qu'alors fin juin et début juillet, le panorama quand on demande un créneau à un (bon) plaquiste en Ariège, c'est plutôt "Ah, oui, pas de problème, je vais avoir quelques journées de libres fin octobre / pendant les vacances de Toussaint / entre Noël et le réveillon / début 2019"... Et ouais: (i) les bons plaquistes, c'est comme les gynécos et les ophtalmos, il ne faut surtout pas attendre d'avoir un besoin particulier pour demander un rendez-vous.
et "la nôtre" chambre, pendant ce temps: en mode MAP sauvage (murs et plafonds), puis joint-à-bandée, enduite, redressée et prête à peindre.
Non: faut appeler, demander un rendez-vous et faire confiance à l'univers, le temps que ça arrive, c'est sûr qu'on aura attrapé, contracté ou déclaré une bonne raison de consulter! Un ami nous disait il y a quelques années que c'était ça pour réserver une table à El Bulli, chez Ferran Adrià: "tu réserves pour 2 et ensuite tu as 3 ans pour trouver la femme/l'homme de ta vie et avoir un truc à célébrer avec elle/lui". Nous on préfère des joints de placo qu'une esphérification d'huîtres et caviar de crocus à l'azote liquide. Mais bon, c'est l'esprit... et, (ii) on est
désolés mais il y a des choses qu'on préfère confier à des pros. C'est mieux fait, ça va plus vite et c'est mieux fait. En plus, on souffre moins et c'est mieux fait. Donc, pour justifier un peu le truc: on a fait les joints à bande dans la salle de bain et sur le palier, parce qu'on avait besoin de le faire pour pouvoir passer le truc violet
imperméabilisant dont on vous parlait encore récemment. Et vraiment, autant certains trucs sont agréables et valorisants quand on n'y connait rien, autant ça c'est pénible, frustrant, délicat et douloureux. Donc notre providentiel électricien et ami Monsieur S. a fini par nous dénicher un plaquiste, M., qui est venu faire les 2 chambres: vite, bien et avec le sourire! L'avant-veille, on a donc fait à l'arrache les derniers rebouchages au MAP et bâti avec des briques de chaux-chanvre et du plâtre gros, les renforts de dessous de fenêtres, non sans y avoir
intégré des chevrons chevillés au mur en pierre pour pouvoir y fixer les radiateurs. Résultat: on a poncé l'excellent travail de M. et on est prêts à passer une sous-couche et deux couches de peinture! En revanche, la chambre 2 a reculé, puisqu'elle est devenue dépôt-dépotoir (après le défi-défilé, voici le dépôt-dépotoir) où stocker tout ce dont on a
besoin pour bosser sur le palier, dans la salle de bain et dans la chambre 1. Triste et dure réalité: la chambre d'amis passe après tout le reste. Et oui!
2- les tabourets de "bar": bin lô, c'est un petit projet à part qui mériterait presque un handmade with love. On voulait des tabourets hauts pour l'ilot central de la cuisine et on ne voulait pas les acheter. En plus ceux qu'on avait vus ici et là, ils nous plaisaient pas. Ou alors y'a longtemps. Et ils étaient pas beau. Et z'étaient faits en Chine. On a donc demandé à un voisin des parents de Futuna, métallier en pré-retraite - et qui, de son propre aveu, s'emm---ait ferme dans son grand atelier presque vide - de nous souder d'après schéma assez rudimentaire, le piètement de nos deux tabourets, sur lesquels nous n'aurions "plus" qu'à poser deux assises faites par nos soins dans les chutes de chêne laminé du plan de travail de l'ilot. Et en voyant qu'il bossait vite, bien et pour pas cher, on lui a aussi demandé de nous faire la structure d'un petit banc à bûches que voici, pour fixer dans l'angle à côté et pouvoir lire ou tricoter au chaud l'hiver, un chat sur les genoux... Petit projet facile et rapide mais qui apporte un peu plus de confort à la cuisine, invite à déjeuner ou prendre l'apéro accoudés/accostés à l'ilot et nous permettra d'aborder l'hiver du bon pied!
truc violet imperméabilisant et grès cérame là où le plombier doit passer ; sous-couche partout ailleurs ; et vasque pré-posée 'pour voir'.
3- la salle de bain: avec (et sans, ça dépend des jours et de son agenda de musicien, grimpeur et hôte de gîte touristique) l'aide experte de notre S. national, on a avancé le carrelage de notre coquette future sdb. Le bâti du w-c est carrelé, tout comme le tour du plan de travail du lavabo. On a aussi mis la priorité sur le mur du fond de la douche, parce que c'est là que viendront la colonne et la vitre: notre objectif étant de terminer toutes les zones où le plombier aurait à intervenir, histoire qu'il puisse venir n'importe quand passer les tuyaux et connecter les trucs. Et en parallèle, on aurait le temps de finir de carreler l'autre paroi de la douche et la fin des plinthes, d'enduire et peindre le plafond et le reste des murs, de préparer les étagères et un petit banc façon cabine de piscine pour se sécher les pieds ou se brosser les dents mais chut c'est un secret pour l'instant...
un dernier p'tit effort, avec l'aide du Futuna's father, pour une sous-couche in extremis.
Tout ça avance donc et en exclusivité, on vous montre à quoi ressemblera le truc (photo 3 ci-dessus), même si pour l'instant, le plan
de travail n'est pas verni, ni fixé, la vasque pas montée, ni connectée ni rien. Et à bien y regarder on dirait même qu'on est revenus en arrière entre la deuxième et la troisième image - ce qui est bien possible au demeurant... Voiiiiiilà!
3- le "après l'effort le réconfort": parce qu'on doit quand même ménager le chou et la chèvre (lequel est Wallis, laquelle Futuna? à vous de décider...), on a trouvé le moyen de prendre en juillet quelques heures de pauses qui s'imposent pour aller chercher notre dose, recharger en iode et en musique nos méditerranéennes batteries. C'est promis, on vous le racontera dans un prochain post, parce qu'il ne faut pas tout mélanger et parce qu'il faut bien en garder un peu pour demain. On vous laisse donc avec la chambre dite "la nôtre" et sa sous-couche encore fraîche, grâce à la visite et l'envie d'en découdre de notre Francis préféré - où l'on voit le placard qui un jour en sera un, la porte restaurée l'an dernier et que l'on aimerait déjà re-poncer avec un grain plus fin (on devient exigeants!? et le rebord de fenêtre refait...
Allez, c'est donc tout pour aujourd'hui. Profitez bien de ce bel été Bises de nous 2,
W. & F.
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* Une fois n'est pas coutume:voici un post sans aucune note de bas de page et pratiquement sans digressions! Premier constat: ça gagne drôlement du temps, pour nous en tout cas... ;)
demi-plan de travail en chêne poncé et huilé cherche sa moitié pour union à mi-bois.
Décidés à surfer sur cette vague aussi surprenante qu'inespérée de posts publiés en tenant les délais, on vous propose la suite des fronts ouverts la dernière fois, c'est à dire il y a deux semaines - c'était hier, ça fait une éternité, le temps passe trop vite, l'univers n'en finit pas de se refroidir tout en s'étirant, tout fout l'camp, c'est plus c'que c'était mon bon monsieur et d'ailleurs le fond de l'air est frais. En parlant d'univers qui se refroidit et de fond de l'air effraie, ici les températures de ces quinze derniers jours ont oscillé entre 6, comme les cordes d'une guitare - Bobby Lapointe dirait "c'est beaucoup, ce n'est pas trop" et 14, comme deux fois sept. Effrayant, non? Et comme le soleil n'a pas daigné se montrer (sans doute parce qu'il avait peur de se mouiller), on en a profité pour avancer la future salle de bains, la future buanderie et les futures chambres. Rien qu'on ne puisse faire avec du soleil, hein, soit dit en passant. Mais voilà. De toutes façons, vu le nombre de jours ouvrés entre les ponts dernièrement, la probabilité de voir débarquer un plombier ou tout autre artisan à l'improviste incitait plutôt à nous concentrer sur nos chantiers personnels et à ne pas dépendre d'une intervention extérieure. "Fais le carrelage de quelqu'un, tu avances les travaux de sa cuisine. Apprends-lui à carreler, tu débloques les travaux du reste de sa maison." Facile! C'est parti, doncques z-et hop:
la pose à sec, "juste pour voir" et pour finir de niveler et préparer le terrain: un peu de sable, trois coups de maillet et hop! c'est pas si mal.
1- la buanderie et l'atelier tomettes vintage: on a vaillamment continué à gratter, nettoyer, décaper, tremper et sécher des tomettes jusqu'à en avoir un tas généreux. Puis comme on
avait déjà à peu près gratté, sablé et égalisé le sol, on a commencé la pré-pose - sans chaux ni eau ni rien, juste pour voir un peu comment elles s'agençaient et prévoir les corrections, rattrapages et ragréages de rigueur. Quelques contrôles de niveau, aussi, pour essayer de se rapprocher au maximum de la planéité et de l'horizontalité, tout en sachant que la perfection est l'ennemie de l'auto-rénovation - chez nous en tout cas! Le résultat étant plutôt convaincant, on va concrete-iser à la chaux... bientôt!
à travers la cloison et la porte, la future sdb tout habillée de rêve vert...
2- la salle de bain et son écrin de placo vert: il restait un peu d'électricité à passer et c'est fait (pour la typique petite lumière au-dessus du miroir du lavabo, parce qu'on veut bien être originaux mais des fois, les trucs conventionnels genre "un miroir pour se regarder en face du lavabo pendant qu'on se brosse les dents avec une source lumineuse juste au-dessus", c'est quand même éprouvé, fonctionnel et pratique... Donc, il y avait aussi la cloison à habiller autour de la porte, mais ça n'a guère avancé parce qu'on se tâtait (et on se tâte encore - quoique jamais en public, hein!) pour y mettre tout plein de briques de verre qu'on avait récupérées, mais dont "on savait pas trop si ça serait joli ou hyper ringard". Et puis encore tout le placo à coller au MAP sur les parois latérales. Il fallait aussi - et enfin - faire les trous pour fixer les futures étagères du petit placard à côté de la porte, parce que vu qu'il serait (est déjà d'ailleurs) assez étroit, ça serait difficile de rentrer avec la perceuse après la pose du placo. Il en manque à ce jour quelques bouts (de placo) pour le haut des murs, découpés mais pas MAPés pour cause de traduction inopinée et urgente. Puis la jonction murs/plafond et quelques trous à MAPer, les briques de verre à poser ou à oublier jusqu'au prochain chantier, et tout l'habillage du w-c à faire (en placo aussi)... tout ça avant de faire venir le jointeur pour, eh bin, jointer, et le plombier pour, eh bin, plomber. Il ne nous restera plus qu'à carreler et peindre l'ensemble et hop! On aura une salle de bain! Le genre de truc qui avance bien, mais ne se voit pas beaucoup. Nos estimations raisonnables nous disent que pour fin juin... Et pour l'instant, on se contentera de cet état des lieux en (une) image.
Futuna en plein travail ; chutes et découpes ; work toujours in progress ; côté chambre d'amis ; et côté chez nous: placard presque fini.
3- la cloison de séparation entre les chambres avec son placard/penderie: pas grand-chose à dire, c'est rigolo et pas très compliqué, même en partant de zéro en plein milieu d'une pièce. Tracer la cloison au sol avec règle et équerres ; visser les rails (horizontaux) dans le parquet ; commencer à découper et poser quelques montants (verticaux) ; les fixer après les avoir mis bien d'aplomb et d'équerre, marquer l'emplacement des rails au plafond ; poser des chevilles à placo pour fixer les rails au plafond et vérifier que tout ça tient bien. Comme les plafonds sont à plus de 2,50m et comme nous l'a conseillé le maçon, on double les montants. Et comme on prévoit de poser des étagères dans le (et autour du) futur grand placard, on pose un montant tous les 40cm au lieu de tous les 60cm (en gros, 60cm c'est l'écart standard et 40cm, c'est la nouvelle recommandation). Le seul truc, c'est qu'il faut tomber pile tous les 1,20m puisque c'est la largeur d'une plaque de plâtre. Faut aussi alterner les jonctions entre deux plaques, pour qu'elles ne tombent pas au même endroit de part et d'autre de la cloison - question de rigidité et de résistance mécanique. Bon, c'est pas sorcier, faut prendre le temps. Pour nous (on est plutôts lents), le truc complet a supposé environ 4 personnes.jours soit un gros weekend, avec un truc qui avançait bien au début et des finitions assez chronophages.
Wallis en mode demolition (wo)man et union à mi-bois consommée pour 2 demi-plans de travail poncés, huilés et réunis!
4- c'était pas prévu, mais c'est arrivé quand même: en grattant et décapant les chouettes petits placards autour de la fenêtre de l'escalier au second, on a vu que leurs montants en bois étaient bouffés et pourris. On a donc creusé un peu et découvert que le linteau de la fenêtre était complètement pourri d'humidité et qu'il faudrait le changer à l'occasion. Hum... Du coup, on a enlevé les demi-chevrons qui soutenaient les placards, puis les habillages du linteau. Et rendus là, les placards en maçonnerie n'étaient plus tenus à rien et on a dû les casser. Ouais! Encore des gravats, et pas mal d'enduit à (re)faire en perspective, puisque l'humidité qui a bouffé le bois a aussi abîmé tout le plâtre du mur nord entre le premier et le second. Une bonne surprise, en définitive... On a aussi profité d'un dimanche de pluie pour - enfin! - préparer et poser le plan de travail de l'ilot central dans la cuisine, et faire un dossier au futon qui sert désormais de canap', en attendant mieux. Des fois, faut savoir perdre du temps pour... le plaisir d'en perdre.
Et pour conclure, on vous laisse avec un petit time-lapse du montage de la cloison, pas tout à fait tout à fait intégral, puisque la batterie de l'appareil photo nous a abandonnés en cours de route et que le temps qu'on s'en aperçoive, bien sûr... Reste à poser les devants de montants avant de jointer tout ça au MAP, à faire l'enduit de finition et la peinture. On posera ensuite l'étagère à 2,30m de hauteur pour y monter les rails de portes (en 200cm de large), puis la penderie (en 140cm par 60 de profondeur) et les étagères intérieures (en 55cm par 35cm) ; et enfin, tout à droite, des étagères pour une petit coin bibliothèque en dehors du placard et en 35cm de profondeur aussi - ce qui correspond au renfoncement du coin bureau de la chambre d'amis: on lui a rendu un peu de l'espace qu'on avait grignoté pour agrandir, honteusement et sans scrupules, notre chambre.
C'est tout pour aujourd'hui. Bon re-re-pont, profitez-en! Plein de bises de nous 2,
W. & F.
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* À propos de cette photo de la future sdb:vous n'aurez pas manqué pas de remarquer (ou si?) que l'ancienne porte menant à la ruine
(au sens propre, hein!) a disparu comme par miracle. Un petit pas pour
le chantier, un grand pas pour notre tranquilité psychologique,
puisqu'il est désormais impossible d'accéder à la maison depuis la ruine
et réciproquement. Ça va nous permettre d'isoler correctement toute
cette zone, aussi, et de peut-être nous les geler un peu moins conserver un peu mieux la chaleur
l'hiver prochain... Voilà!